Les facteurs du miracle Irlandais sont les suivants :
• Main d'œuvre jeune, de qualité, parlant anglais, peu coûteuse et abondante.
• Flux d'Investissements Directs Etrangers (IDE) importants.
• Subventions Européennes (Avec plus de 21,5 milliards de livres entre 1973 et 1999, l'Irlande aura reçu environ cinq fois plus qu'elle n'a versé au budget de Bruxelles).
• Politique économique innovante et pragmatique.
• Ouverture importante au commerce international.
• Dépenses d'éducation et R&D.
Les caractéristiques de ce pays en font aujourd'hui une destination très prisée des investissements étrangers.
[...] Une redistribution des échanges commerciaux de l'Irlande s'est opérée au cours des 50 dernières années. Avec la diversification des exportations, la part de l'Union Européenne (hors le Royaume Uni) dans le commerce est passée de 18% en 1972 à 43% en 1999. La redistribution s'est aussi effectuée en faveur des pays d'Amérique du Nord. Si en des exportations des produits irlandais étaient destinés au Royaume Uni, puis 61% en 1972, actuellement le pourcentage n'est plus que de 22%. Dans le volume des exportations, la part croissante des produits manufacturés est liée à l'apparition au cours des deux dernières décennies de nouvelles entreprises qui se situent principalement dans deux branches, l'industrie pharmaceutique et surtout l'électronique, qui représentent à elles seules plus de la moitié de la production totale de l'Irlande. [...]
[...] La politique industrielle irlandaise a joué un rôle essentiel par le biais de l'Autorité pour le Développement Industriel qui a mené une campagne de promotion très dynamique. Si les firmes étrangères étaient attirées par la perspective d'un accès garanti au marché communautaire, l'impôt sur les bénéfices, qui leur était très favorable, a joué un rôle important. Ce dernier s'élève à 10% jusqu'à la fin décembre 2002, puis atteindra à partir de janvier 2003. Cette politique industrielle s'est révélée très efficace et a contribué de manière décisive à attirer l'investissement étranger. [...]
[...] Cette branche s'est, au fil des ans, auto-renforcée dans la mesure où lorsqu'un producteur réussit son implantation, il a tendance à attirer ses concurrents. Un nombre croissant de ces sociétés utilisent l'Irlande pour leurs installations en support technique. D'autres secteurs comme l'agro-alimentaire, la pharmacie ou le télémarketing se sont aussi développés. Dublin est aussi devenu un centre financier où de nombreuses sociétés de services financiers (banques, brokers, ) ont installé leur backoffice (Citibank, Merrill Lynch, Daiwa, ABN Amro, ) Investissements directs étrangers Les flux d'IDE viennent surtout d'Amérique. Parmi les 1279 entreprises étrangères recensées en sont des sociétés américaines. [...]
[...] Si la construction de logements neufs a atteint un rythme record de par an, c'est encore insuffisant. Soucieux d'éviter l'apparition d'une spirale salaires-prix, le gouvernement a négocié au début de l'année 2000, dans le cadre du Programme pour la Prospérité et l'Equité (P.P.E.) des hausses de salaires modérées conjuguées à des réductions d'impôts pour une période qui se prolongerait jusqu'à la mise en place du budget de 2003. Situation politique L'Irlande est une république divisée en 26 comtés. Le système légal est basé sur le droit coutumier Anglais. Il s'agit d'un régime parlementaire. [...]
[...] Bien que ces deux avantages comparatifs soient amenés à disparaître à mesure que l'harmonisation Européenne s'accentue. Il est probable que le modèle de développement qui a fait le succès de l'économie Irlandaise puisse être répliqué dans les prochains pays membres de l'UE, à la seule différence que les flux d'IDE proviendront davantage des entreprises Européennes. [...]
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