Agrosystème, sociosystème, grands systèmes de production, espaces agricoles, tradition agraire, clonage, greffage, hybridation, bouturage, artificialisation de l’environnement « naturel »
L'agriculture induit l'existence d'agriculteurs, d'espaces et de productions agricoles ; sa place dans le monde est souvent paradoxale, même si une étude plus approfondie révèle une réalité plus complexe qui lie de façon étroite une multitude d'éléments en un système agricole.
Ce système agricole se divise en trois sous-systèmes successivement analysés dans l'ouvrage : l'agrosystème, le socio-système et le système productif.
[...] Le système est dit itinérant, car il n'y a ni finage agricole fixe ni habitat fixe. Sur brûlis car on prépare le sol pour les semailles ou les plantations en brûlant la végétation préexistante (les cendres sont fertilisantes). Les cultures reviennent sur le même territoire après une longue période de jachère (10 à 25 ans). L'augmentation de la population, néanmoins, pousse à raccourcir la durée de la jachère, au risque de l'épuisement des sols et de l'accentuation de l'érosion. Ce système, par son archaïsme apparent, s'oppose à la céréaliculture extensive où les moyens mécaniques utilisés sont considérables. [...]
[...] Alors que l'agriculture occupe près de la moitié des actifs, elle ne crée que de la richesse mondiale chaque année, contre à l'industrie et au secteur tertiaire. Le paradoxe peut donc être relevé. Les productions de l'agriculture croissent rapidement, sa productivité augmente, mais son poids économique diminue rapidement devant le dynamisme des autres secteurs de l'économie mondiale. II. L'agrosystème Les composants biotiques de l'agrosystème et leur artificialisation. Les plantes restent la base de l'agriculture. Les cycles de sont diversifiés. En agriculture, la récolte ne se fait pas toujours au stade de la maturation. [...]
[...] Rôle des laboratoires des grandes firmes privées. Le cœur du système productif relève du triptyque terre, travail, capital. La terre est un facteur encore essentiel, à la fois un facteur de production et capital dont la valeur ne dépend pas seulement de son intérêt agronomique et des améliorations apportées par l'agriculteur lui-même. Le capital ensuite : l'agriculture est une industrie lourde Dans les pays développés, le capital tient une place essentielle, car sa valeur surpasse souvent celle du capital foncier fois supérieur en France). [...]
[...] Les réformes agraires sont au cœur de l'accès à la propriété de la terre. Définition : une réforme agraire est une opération destinée à transformer autoritairement les structures foncières en redistribuant aux paysans les terres des grands domaines, avec ou sans rachat de la terre par les paysans, avec ou sans indemnisation des anciens propriétaires. Par cette restructuration foncière, on souhaite à la fois atténuer les inégalités foncières, limiter les inégalités sociales, retirer aux riches la source même de leur force politique [la terre] et améliorer la production, car on considère que les vastes exploitations privées sont moins productives que les petites. [...]
[...] Les espaces agricoles. Thèse de l'auteur. L'objectif de l'ouvrage est de montrer comment l'agriculture fait système et comment elle contribue ainsi à faire apparaître des types d'espaces particuliers. Les agriculteurs des pays en développement qui disposent de très peu de terre, de faibles moyens techniques et de capitaux dérisoires ne doivent pas être mis en concurrence, comme le veut l'OMC, avec les agriculteurs performants d'Amérique du Nord, de l'Union européenne, d'Océanie qui disposent de centaines d'hectares, de moyens de financement considérables, de matériels sophistiqués. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture