Port de Saint-Pétersbourg, A. Kunth, Baltique, port de Primorsk, corruption, hinterland, port d'Oust Louga
La Russie veut s'affranchir de la dépendance des Pays baltes en construisant le port de Primorsk : est-ce que celui-ci sonne le glas des puissances baltes ? Le port de Saint-Pétersbourg ne concentre qu'un quart du trafic portuaire et il a la réputation d'être très cher et marqué par la corruption, mais son hinterland s'agrandit.
Les problèmes d'accessibilité par voie maritime
Le site de Saint-Pétersbourg est le pire de la Baltique : il est au fond du golfe, il est à une latitude de plus de 59°. On ne peut y accéder qu'en passant un chenal de 46 km, remorqué par un brise-glace. Les eaux sont peu profondes (le tirant d'eau est inférieur à 12 m). En période hivernale, le trafic est réduit de 70%. C'est pour ces raisons que l'URSS a développé les ports baltes.
[...] La 1re destination est Saint-Pétersbourg en raison de son patrimoine architectural, mais les destinations baltes attirent de plus en plus depuis que les pays appartiennent à l'UE. (Les ports baltes ont deux objectifs, moderniser leurs installations et diversifier leurs activités et leurs partenaires. (La Russie est décidée à assurer elle-même l'acheminement de ses hydrocarbures pour être moins dépendante du monde balte. L'éveil de Saint- Pétersbourg peut faire craindre la concurrence, mais l'entrée des États baltes dans l'UE est lourde de conséquences, en particulier pour les tarifs douaniers et peut-être néfastes pour Kaliningrad. [...]
[...] À l'origine, il était situé au cœur de la ville, en face du Palais d'Hiver. En 1880, il a été transféré vers le S-O. En raison de l'industrialisation et de l'urbanisation, le port a été enfermé dans la ville et il a peu évolué. Conclusion (les importations ont une destination régionale (vers Saint-Pétersbourg et Moscou) (les exportations proviennent de loin (Sibérie et Asie centrale) (le système des Cinq Mers est un atout inexploité Article de A. Serry, L'espace baltique, isthme russo-européen ? [...]
[...] (La part du charbon diminue au profit des produits chimiques, des métaux et du bois. C'est le premier port pour l'acier (provenant de Magnitogorsk et de Tcheliabinsk), le nickel et l'aluminium (provenant de Bratsk, et de Krasnoïarsk). (Pour le bois et les engrais, Saint-Pétersbourg prend la place de Mourmansk et d'Arkhangelsk La privatisation du port commercial Le port a été privatisé en 1996 Les terrains appartiennent à la ville, mais la compagnie par action (PMSP) loue les aires de stockage et est en position de monopole. [...]
[...] Vers la construction de nouveaux ports Le port de Saint-Pétersbourg est essentiel, car il n'existe qu'un second port pétrolier pour la Russie, celui de Novorossiirsk (8e port européen), mais il est également congestionné. La presse fait donc grand cas des travaux pour la construction de nouveaux ports ; en 2000, seul celui d'Oust- Louga a été construit près de la frontière estonienne ; ceux de Visotsk et de Batarenaïa sont encore en chantier. Le port d'Oust Louga a une capacité de 39 millions de tonnes. [...]
[...] La croissance est forte pour Tallinn, Saint-Pétersbourg et Riga alors que le trafic de Ventspils décroît. À Tallinn et Saint-Pétersbourg, le trafic a été multiplié par 4 entre 1989 et 2002, alors que les conditions du port de Saint-Pétersbourg sont les moins favorables de la région. Spécialisation et concurrence -Helsinki est un port pour les pays de la CEI plus que pour la Russie -Tallinn (Estonie) est un port de passagers -Riga et Ventspils (Lettonie) sont spécialisés dans la chimie et les hydrocarbures -le port de Lituanie (Klaipeda) est libre de glace toute l'année Les conteneurs -Riga était à l'origine le seul port à porte-conteneurs. [...]
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