L'Inde en quête de sécurité, Lamballe Alain, menaces externes, Pakistan, Chine, Népal, Birmanie, pays instables, menaces internes, ONU
Le Bangladesh et l'Inde ont 4 095 km de frontière en commun. Cette frontière est définitivement établie par un accord en 2015. Même si la frontière occidentale du Népal reste source de conflit, la différence entre les forces en présence est trop grande pour que la situation débouche sur un conflit armé.
Le Cachemire est revendiqué par l'Inde et le Pakistan. Il est à l'origine de guerres (1947-1948, 1965, 1999 dans la région de Kargil). Malgré l'établissement de ligne de contrôle et d'un cessez-le-feu en 2003, les tensions perdurent. La ligne de contrôle n'est pas définie sur les hauteurs du glacier de Siachen ce qui en fait le lieu d'affrontement le plus élevé du monde.
[...] Pour eux, l'Inde est un élément essentiel de leur politique de neutralisation de la Chine sur son flanc sud. Washington est intéressé par les compétences de l'Inde en terme de maintien de la paix, d'assistance humanitaire, de reconstruction de pays dévastés et surveillance des zones maritimes. En 2015, l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai, réunit la Russie, la Chine, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan) a accepté la candidature de l'Inde et du Pakistan. L'OCS se concentre sur les problèmes sécuritaires, mais aussi, de plus en plus, sur les sujets économiques (approvisionnements énergétiques). [...]
[...] Ainsi, une ligne de contrôle est établie entre la Chine et l'Inde. Celle-ci demeure sous tensions permanentes. Les 2 pays s'opposent également au niveau de l'est de l'Arunachal Pradesh (zone que la Chine nomme Tibet du Sud Au total, les litiges frontaliers entre Inde et Chine portent sur environ km2 dans l'Himalaya. De plus, notons que Pékin s'oppose à ce que l'Inde devienne un membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU. Certaines actions chinoises sont d'ailleurs mal perçues par l'Inde : au Pakistan, la Chine a participé à la construction du port en eau profonde de Gwadar qui pourrait servir de base pour des navires de guerre. [...]
[...] Les principaux chantiers navals se trouvent à Mumbai, Kolkata, Goa, Kochi et Visakhapatnam navires de guerre sont actuellement en construction, mais aucun sous-marin nucléaire. Grâce à l'aide étrangère, le secteur des missiles enregistre de belles réussites. Il en va de même pour le domaine spatial : 2007, lancement du 1er satellite indien ; un système de navigation fonctionnant avec 7 satellites devrait voir le jour d'ici 2016. Le secteur privé est aussi de plus en plus sollicité, mais les résultats se font attendre. [...]
[...] L'Inde et le Pakistan modernisent leur force de dissuasion nucléaire. L'Inde possède des missiles balistiques de courte portée pouvant frapper le Pakistan et des missiles de plus longue portée pouvant frapper n'importe quelle partie de la Chine. De plus, la doctrine indienne d'emploi des armes nucléaires est encore floue. Les forces paramilitaires sont composées d'environ 2 millions d'hommes et de femmes. Missions : - lutter contre les insurgés ; - assurer la protection des points sensibles et des voies de communication ; - surveiller certaines frontières. [...]
[...] C'est la plus grande concentration du monde. L'Inde est le 3e pays musulman après l'Indonésie et le Pakistan. Il existe aussi des tensions avec les autres minorités religieuses : les chrétiens (environ 25 millions de personnes) subissent des violences de la part d'extrémistes hindous qui vont même jusqu'au meurtre dans l'Orissa. On note également des insurrections nationalistes (recherchent l'indépendance de régions) et idéologiques (recherchent le renversement du régime sans remettre en question l'intégrité territoriale). Exemple d'insurrection nationaliste : insurrection naga qui commence dès l'Indépendance. [...]
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