Kevin Andrew Lynch (1918 Chicago, Illinois - 1984 Martha's Vineyard, Massachusetts), est un urbaniste et universitaire américain célèbre pour son ouvrage
« L'Image de la Cité » qui « refonda la légitimité de l'analyse visuelle ». Ancien élève de Frank Lloyd Wright à Taliesin (studio), devenu professeur de
« city planning » au MIT dont il fut diplômé en 1947, Lynch participa par ailleurs, en qualité de conseiller, à plusieurs projets d'aménagement aux USA dont le projet de remodèlement de Boston.
Il enrichit considérablement le champ urbanistique par ses recherches empiriques sur les perceptions et la pratique de la ville par les individus. Ses ouvrages explorent en effet la présence du temps et de l'histoire dans l'environnement urbain, les effets de ce dernier sur les enfants et l'exploitation des perceptions humaines comme nouvelle base de conception pour un urbanisme meilleur.
[...] Cette clarté est d'autant plus importante qu'elle permet de s'orienter grâce aux indications sensorielles et aux souvenirs, assurant ainsi la "sécurité émotive" des habitants. De plus, elle fournit du sens, en permettant l'élaboration de symboles et de souvenirs collectifs. En bref, les trois composantes de l'image mentale sont : son identité (élément de reconnaissance), sa structure (élément de lien spatial entre l'objet et l'observateur) et sa signification (pratique ou émotive). Lynch attribue la qualité de l'imagibilité qui est au centre de ses préoccupations, aux objets capables de provoquer une forte image chez l'individu lambda[8] et par là faciliter la création d'images mentales collectives. [...]
[...] Voies (chenaux de circulation): rues, trottoirs, sentiers, lignes de transit, voies de chemins der fer, etc. Les voies gagnent en imagibilité grâce à leur continuité, leur direction, leur étalonnage, leur caractère en ligne sans oublier le poids des intersections, moment décisif pour l'orientation. Les voies doivent être hiérarchisées : les plus importantes doivent pouvoir se différencier par leurs qualités particulières d'activités, revêtements, plantations, façades D'autres particularités comptent également, telle la largeur du champ visuel, telles les qualités "kinesthésiques", celles qui donnent une impression de mouvement (dans un virage ou une montée)[9]. [...]
[...] R. Myer, The View from the road, Cambridge, MIT Press L'image de la Cité par KEVIN LYNCH (Dunod, Paris p.) Traduction de l'ouvrage publié en langue anglaise sous le titre : The image of the city, Cambridge, M.I.T. [...]
[...] K. Lynch, What time is this place, Cambridge, MIT Press cf. J. Bishop, unrecognized legacy: children, the environment and Kevin Lynch”, source Internet: http://www.colorado.edu/journals/cye/2_3/AnUnrecognizedLegacy_ChildrenTheEnv ironmentandKevinLynch_Bis.pdf. [5]cf. K. Lynch, Voir et Planifier, Bordas, Paris Ph. Panerai, J.-C. [...]
[...] La singularité ou clarté de la silhouette, grâce à la netteté des frontières, la clôture des espaces, le contraste La simplicité de la forme. De toute façon, l'observateur distordra les réalités complexes pour en faire des formes simples La continuité d'une limite, d'intervalles rythmés, de matériaux, d'enseignes, aide à percevoir une réalité complexe La dominance d'une tour, d'une activité, etc. permet de simplifier l'image La clarté des liaisons, qui sont stratégiques La différenciation directionnelle qui permet de faire sentir par exemple où est le centre-ville par rapport à la mer 7. [...]
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