urbanisme, métropole, métropolisation, villes, réseau urbain, urbanisation, géographie, épistémologie
il s'agit du résumé de l'ouvrage "la géographie, Pourquoi? Comment? de Stéphanie Beucher et Magali Reghezza.
ouvrage consacré à l'épistémologie de la géographie.
Sont résumés ici les chapitres 9,10, 11 et 12 consacrés à la ville, à la géographie urbaine, à l'évolution du concept de ville...
[...] Peu à peu on s'est mis à désigner ainsi quasi exclusivement le quartier noir. Toujours par extension, la notion de ghetto a été réutilisée en Europe pour désigner les quartiers regroupant des noyaux ethniques issus de l'immigration. Le ghetto renvoie d'abord à une marginalisation géographique qui tien à la difficulté des déplacements, ce qui ne signifie pas que ces quartiers occupent une position excentrée. Surtout le ghetto évoque aujourd'hui l'impossibilité de sortir de la situation sociale associée au quartier. On parle désormais de « population captive ». [...]
[...] Les pouvoirs publics utilisent la périurbanisation pour résoudre les problèmes des villes. En France, la création des villes nouvelles autour des grandes agglomérations s'inscrit dans cette problématique. En fait, une des premières conséquences de l'étalement de la ville est l'éclatement même de celle-ci. L'étalement urbain pose un certain nombre de problèmes : -il coûte cher à la collectivité : alimentation en eau, en électricité -déplacements automobiles : aggravent la pollution -devenir de l'espace agricole : les espaces ruraux ne sont ils plus que des réserves foncières ? [...]
[...] Mais leurs effets sont aggravés par la concentration en hommes et en richesses. Ville = espace de grande vulnérabilité. La dégradation des centres a entrainé la paupérisation de certains quartiers avec la constitution de ghettos. La gentryfication des centres a au contraire poussé les populations pauvres en périphérie dans de grands ensembles aujourd'hui fortement détériorés. Et l'extension de la ville, en dépit de la réglementation s'opère parfois dans des zones à risques. Il est souvent difficile pour les gestionnaires de concilier le développement urbain, essentiel au développement économique de la ville et la sécurité des populations. [...]
[...] Historiens et géographes se sont penchés sur les conditions de l'apparition des villes. Si l'on postule une naissance de la ville, on postule un devenir et donc une fin des villes. CHOAY parle de « la mort de la ville » mais pour affirmer « le triomphe de l'urbain ». L'urbain se distingue de la ville parce qu'il apparait et se manifeste au cours de l'éclatement de la ville. Pour PAQUOT « l'urbain ne se présente pas à nous géographiquement, ce n'est pas une forme spatiale qui vient recouvrir la ville, la banlieue et le périurbain, mais un mode de vie ». [...]
[...] La centralité mesure le rayonnement d'un lieu. Idée de centralité formalisée en 1933 par l'économiste allemand Christaller puis par Lösch en 1940. Il part d'un espace homogène, cad sans discontinuités naturelles, politiques, juridiques, économiques où la population est répartie de manière uniforme, dispose d'un pouvoir d'achat identique. La population s'approvisionne au plus près de son lieu de résidence. Dans ces conditions il apparait que l'offre et la demande de biens et de services se concentrent spontanément dans des lieux privilégiés car telle organisation minimise les coûts de transports et de déplacement ; Les places centrales sont donc les plus accessibles en fonction des services et des biens offerts. [...]
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