Différenciation et intégration du territoire indien, Philippe Cadène, Inde, indépendance, République fédérale, organisation régionale
La civilisation indienne s'est mise en place durant les 3 derniers millénaires avant notre ère. Elle s'accompagne d'une diversité de langues et de cultures. L'histoire de l'Inde est marquée par :
- une multitude de royaumes et d'Empires ;
- la colonisation qui organise le territoire en 3 régions formées à partir de 3 ports coloniaux : Delhi, Bombay et Calcutta ;
- la Partition de l'Empire britannique au cours du XXe siècle et la constitution d'une République fédérale respectant les différences de langues et de religions.
[...] Cette politique avait pour but de rééquilibrer le territoire et d'attirer les investissements à l'intérieur du pays. Jusqu'au milieu des années 1990, cette politique est un échec : - des métropoles secondaires émergent ailleurs que sur les littoraux, mais les villes portuaires s'en trouvent renforcées, car elles sont importantes pour les milieux d'affaires et sont des centres de commandements économiques. Les métropoles secondaires ne sont alors que des relais ; - la puissance de Bombay, Calcutta et Madras repose dorénavant davantage leurs fonctions de centralités ; - développement d'agglomérations sur les littoraux et au centre qui renforce la hiérarchie urbaine des régions. [...]
[...] Le territoire s'organise à partir des ports coloniaux. b. La recomposition territoriale de l'Inde britannique Les Européens s'intéressent d'abord aux produits de luxe puis à des textiles plus ordinaires : les indiennes Dans un 1er temps, le commerce colonial permet de renforcer la richesse de villes comme Dacca ou Murshidabad, ainsi que le rayonnement régional de centres politiques et commerciaux comme Delhi, Agra, Surat, Baroda ou Hyderabad. Pour éviter d'être dépendants vis-à-vis des réseaux économiques indiens, les Britanniques fondent 3 grands ports : Madras (1640), Bombay (1674) et Calcutta (1690). [...]
[...] Dans les années 2000, le téléphone portable et l'Internet explosent. Ces progrès ont un impact sur la vie économique et sociale. Ils facilitent les relations entre les entreprises, l'ouverture internationale et améliorent le fonctionnement des services. Même si le processus d'intégration territoriale touche les collines, les plateaux et les massifs himalayens, il accroît aussi les inégalités : - entre les régions ; - dans les régions ; - au niveau intra-urbain. possèdent certains pouvoirs ; - davantage contrôlés par le gouvernement central que les États. [...]
[...] La région abrite des plantations (épices, café), un plateau précédant la plaine côtière et les deltas de 3 grands fleuves descendant des Ghats : la Godaveri, la Krishna et la Kaveri. Le cône sud-est composé de 4 États : le Kerala, le Tamil Nadu, l'Andhra Pradesh et le Karnataka. Les capitales (Chennai, Bangalore, Hyderabad et Kochi) de ces derniers sont des pôles d'un réseau urbain. Chennai ( hab) est la capitale du Tamil Nadu. C'est un centre important grâce à l'industrie, la présence des milieux financiers et ses 2 ports : un généraliste et un spécialisé dans le trafic pétrolier, celui de Kamarajar Port inauguré en 2001. [...]
[...] La construction a permis de désenclaver certains lieux : la vallée de la Chambal. La région de Kolkata et le dynamisme d'Hyderabad ont moins d'effet sur les territoires de collines et de plateaux du Chhattisgarh, de l'Orissa et du nord du Telangana. Ici, les principaux facteurs d'intégration sont la petite industrie, l'artisanat et le tourisme. Jagdalpur ( hab), dans le Chhattisgarh, se développement grâce à des usines métallurgiques et au tourisme. c. La mise en tourisme Ici, le principal facteur d'intégration est le tourisme. [...]
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