Le Mouvement Moderne, « incarné » par la Charte d'Athènes de Le Corbusier, s'est notamment concrétisé dans les années 1960 – 1970, et a été vu comme une réponse au relogement de masse (rendu possible grâce à la standardisation de la construction) des personnes vivant dans des conditions jugées inacceptables. Avec son approche fonctionnaliste (division des fonctions : se déplacer, habiter, se récréer…), et sa logique de « table rase », le Mouvement Moderne a fait la ville en niant totalement l'identité et l'histoire des lieux, aboutissant ainsi à des « morceaux de villes préconçues », ne dialoguant avec « rien » : ce sont les « grands ensembles ».
A sa sortie, l'ouvrage de Panerai a certainement dû être considéré comme un ouvrage polémique, car il proposait de nouvelles méthodes d'analyse urbaine (typomorphologie), allant à contre courant des « idéologies » de l'époque.
[...] Cet ensemble constitue un réseau continu et hiérarchisé. L'espace public peut être analysé à une échelle locale ou globale. L'analyse peut s'effectuer à partir de plans ou de photos afin de repérer dans un premier temps les types de voies (larges, étroites Ensuite, il est bon de se poser des questions sur les relations entre le tracé des voies et le site géographique ; sur la logique des tracés (en relation avec l'histoire et la propriété foncière) ; sur le rôle des voies dans l'ensemble urbain et régional . [...]
[...] Résumé Chapitre 1 : Territoires Le commun des mortels décrit ce qu'il voit au quotidien (les rues et leurs ambiances il remarque les bâtiments architecturalement originaux . Le géographe, lui, décrit d'abord la ville par son site (espace physique dans lequel s'est installée une ville), sa situation, ses fonctions, et plus localement les places . Cependant, le parcellaire est souvent oublié, alors qu'il a guidé grandement les architectes-urbanistes pour organiser la ville. Le regard du géographe est plutôt global, alors que celui de l'architecte est plutôt local voire micro-local. [...]
[...] Aujourd'hui, l'analyse urbaine ne peut pas se limiter au centre ville. La réflexion doit avoir lieu à l'échelle métropolitaine, avec toute la complexité que cela engendre (trouver le bon équilibre entre le trop de détails et le pas assez Chapitre 3 : Croissances Dans ce chapitre, l'auteur donne les deux définitions suivantes. - Croissance : Ensemble des phénomènes d'extension et de densification des agglomérations saisis d'un point de vue morphologique, c'est à dire à partir de leur inscription matérielle dans le territoire. [...]
[...] Concernant le rapport centre-périphérie, il ne faut pas s'en référer à des préjugés, à des modèles préconçus, mais à ce que nous observons. Ainsi, il apparaît que la ville n'a pas un centre et une périphérie, mais plusieurs centres ou noyaux (qui peuvent être classés) dont leur disposition est le fruit d'une histoire. Nous noterons dans ce chapitre certains passages inspirés du langage médical. - Ce que nous redoutons par dessus tout, c'est l'aspect stérilisant, réducteur, que peut avoir un mode d'emploi quel qu'il soit, sauf biensur quand il s'agit de médicament (pp 15-16). [...]
[...] Les personnes qui l'utilisent en ont des perceptions, une mémoire, des symboles . La pratique sociale s'intéresse aux activités concrètes (travail, non travail, consommation, fréquentation, trajet, relations sociales ) qui engagent et influencent la vie quotidienne. La pratique (ou la consommation) de l'espace fait apparaître l'espace comme un support de la consommation des biens et services (à travers ses infrastructures ) et fait naître l'appropriation, la familiarisation d'un individu avec l'espace sur lequel il vit. La pratique de l'espace est engendrée par les habitus. [...]
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