L'année 2004 a confirmé plusieurs tendances politiques et économiques sensibles depuis le rebond argentin et le changement de donne politique au Brésil. Les perspectives de croissance sont affirmées et la stabilisation politique se réalise notamment par l'avènement d'une gauche de gouvernement qui vient remplir un vide qui constituait jusque-là une grande cause de déséquilibre des systèmes politiques latino-américains. Cette logique politique interne est confortée par un contexte international qui va dans le sens de l'intégration.
Par ailleurs, nous pouvons noter qu'il existe une certaine « asymétrie » entre les économies nationales faisant partie ou censées faire partie des pôles intégrés, l'intégration économique pouvant creuser les inégalités de développement entre pays et donc accentuer l'asymétrie.
A la fin du XXe siècle, force est de constater que la « transition démographique » a bien eu lieu en Amérique latine : limitation du nombre de naissances par foyer, réduction des différences entre catégories sociales en matière de fécondité mais aussi transformations profondes des modèles culturels familiaux et de parenté. Ainsi le noyau de la pensée latino-américaine repose sur la proposition d'intégrer les politiques de population dans les politiques de développement économique et de ne pas se limiter à des politiques de planification familiale.
La vie politique semble, par ailleurs, être en crise. En effet, la médiatisation des affaires de corruption, qui fait pourtant partie de la vie démocratique, a conduit les populations à retirer leur confiance aux dirigeants, quel que soit le positionnement politique de ces derniers. A cela s'ajoutent la détérioration du marché de l'emploi et des conditions de vie ainsi que le développement des inégalités entre les différentes classes sociales en matière de revenus, d'accès au marché de l'emploi et aux services publics de base, d'éducation ou de logement. Les efforts entrepris par plusieurs pays, par le biais de politiques d'intégration régionale et sous-régionale mais aussi interrégionale, en vue d'un traitement commun et partagé des problèmes à résoudre, semblent constituer une voie possible pour faire face aux défis, tant économiques que sociaux, que doit relever aujourd'hui le sous-continent latino-américain. L'enjeu est celui d'une union plus forte entre les pays de la région pour une articulation plus réussie au système international, tant sur le plan politique qu'économique.
[...] Les relations économiques entre l'Asie -Pacifique et l'Amérique latine Les échanges commerciaux entre ces 2 régions ont été caractérisés dans les années 1990 par l'existence de 2 problèmes : - le nombre de pays - la nature des marchandises Récemment, les investisseurs japonais en Amérique latine stagnaient toujours à un faible niveau. Cette situation est principalement due au fait que les secteurs ouverts aux investissements étrangers dans la région , tels que l'électricité, les télécommunications etc. ne sont pas ceux dans lesquels les entreprises japonaises sont hautement compétitives. [...]
[...] Comme l'ont fait d'autres économies latino-américaines dans les années 1990. Onze ans plus tard, à l'automne 2004, les autorités cubaines donnent un nouveau coup de barre, en sens inverse : les transactions en dollars n'auront désormais plus cours dans l'île. Celui-ci est remplacé par le peso cubano convertible (CUC) Pour comprendre ce revirement, il faut revenir sur les conséquences de la dollarisation. Celle-ci, dans sa version cubaine, fut un processus contradictoire : d'un côté, elle a permis une relance et un redressement de l'économie ; de l'autre, elle a favorisé des différenciations sociales et politiques altérant la légitimité du régime. [...]
[...] Enfin, il est urgent de repenser l'horizon 2010. La qualité et l'intensité de la réflexion sur la situation chilienne ont faibli de manière paradoxale lors du retour à la démocratie ; cette réflexion s'est centrée sur le court terme et sur ce qui finance le marché La mondialisation a été mythifiée, comme s'il s'agissait d'un phénomène immuable. Cependant, elle est hétérogène, incomplète et déséquilibrée dans certaines dimensions de la vie sociétale. Le Chili doit repenser, maintenant, comment il fait sa mondialisation pour mieux avancer vers une croissance durable et dans l'équité. [...]
[...] Cependant, il est généralement admis par les économistes et les démographes qu'une croissance accélérée des populations aggravait les maux du sous-développement et qu'il ne fallait pas compter sur une réduction spontanée de la fécondité lorsque la mortalité baissait. La mise en place des politiques démographiques en Amérique latine. Il est possible de trouver des points communs aux différentes attitudes après l'adoption du plan mondial d'action sur la population. Le principe de l'intervention de l'Etat à l'égard des problèmes démographiques a été largement accepté. La position latino-américaine a dès lors bénéficié d'un large consensus parmi les pays en développement. [...]
[...] En Amérique latine, les politiques démographiques se sont présentées sous des formes très variées et à des stades différents d'organisation qui vont de l'absence d'intervention de l'Etat dans le domaine de la population à une politique démographique explicite dans tous les domaines. Cependant ce sont les instruments des politiques qui ont conditionné les résultats plus que la formulation politique des institutions. Finalement, il semblerait que jusqu'ici, les politiques démographiques en Amérique latine se soient réduites au développement de programmes de planification familiale. [...]
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