Le Commissariat général du Plan et la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et l'Attractivité Régionale
Le Commissariat général du Plan est créé en 1946 par Charles De Gaulle et est rattaché au Premier ministre. Il procède à des études en vue d'élaborer le Plan. Il a été remplacé par le Centre d'analyse stratégique en 2006. En 1963, la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et l'Attractivité Régionale est créée pour doter l'Etat d'outils d'impulsion en matière d'aménagement. Son objectif est de développer une analyse prospective de l'aménagement du territoire en collaboration avec le Commissariat général du Plan. Le passage de la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et l'Attractivité Régionale à la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires change les objectifs. La Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et l'Attractivité Régionale tentait un développement économique de toutes les régions, alors que la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et l'Attractivité Régionale se concentre sur les pôles à vocation européenne, voire mondiale.
La lutte contre l'hypertrophie parisienne
À partir de 1955, des primes sont octroyées aux entreprises s'installant ailleurs qu'en région parisienne ou se délocalisant en province. En 1964, le Comité interministériel d'aménagement du territoire détermine également huit métropoles d'équilibre qui sont Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Nantes et Nancy-Metz. Les infrastructures de transport y sont développées et des villes nouvelles sont créées. Malgré cela, le projet est abandonné dans les années 1970 (...)
[...] C'est un processus plus en amont de la décision. Il s'agit aussi de proposer des alternatives. IV. Le développement durable des territoires L'internationalisation et la globalisation des questions environnementales transforment l'échelle spatiale et temporelle de prise en compte des questions environnementales. Il s'agit d'organiser les territoires et de penser l'aménagement en vue de réduire l'impact des activités humaines sur un environnement appréhendé à une échelle globale, et non plus seulement à l'échelle locale. Les décideurs doivent prendre conscience de l'impact de leur décision sur la collectivité. [...]
[...] La densité autoroutière reste modeste malgré tout avec 20 kilomètres pour kilomètres carrés de superficie alors qu'en Allemagne on est à 35 kilomètres pour kilomètres carrés de superficie et aux Pays-Bas à 50 kilomètres pour kilomètres carrés de superficie. Mais la France a comblé un retard évident depuis De l'étoilement au maillage Yves Jean et Martin Vanier La France, aménager les territoires 21/33 Dans les années 1950, la France connaît un essor des échanges, de la circulation automobile et des trafics routiers, ainsi que du développement économique et de l'aménagement du territoire. [...]
[...] Yves Jean et Martin Vanier La France, aménager les territoires 28/33 II. Action sociale : territoire versus individus L'action sociale est un système complexe d'aides à la personne avec les minima sociaux, les aides au logement, à la formation, au retour à l'emploi et les aides à la mobilité. L'action sociale relève d'une justice sociale c'est-à-dire que toute personne qui répond aux critères fixés peut bénéficier d'une aide. Avec la décentralisation et afin d'appliquer la loi à l'échelle départementale, les conseils généraux ont découpé les départements en circonscriptions d'action sociale. [...]
[...] Yves Jean et Martin Vanier La France, aménager les territoires 1/33 LA FRANCE, AMENAGER LES TERRITOIRES, YVES JEAN ET MARTIN VANIER, ARMAND COLIN Introduction L'espace ne s'aménage pas naturellement et le territoire est une production collective. Les hommes ne se répartissent pas de façon équilibrée, ils se concentrent. Les disparités ne peuvent donc que s'accroître. La France n'a pas su tirer le meilleur parti de ses territoires alors qu'elle dispose d'atouts prestigieux dévalorisés. C'est un pays très centralisé alors qu'aujourd'hui on assiste au retour des territoires avec une montée en puissance du niveau local et régional. [...]
[...] Un référentiel d'actions des villes millionnaires Les villes millionnaires se veulent attirantes en jouant sur deux tableaux qui sont la connaissance et la technologie ainsi que l'accessibilité, les mobilités et la logistique. Il y a par exemple la coopération entre Nantes, Saint-Nazaire, Angers, Rennes et Brest comme porte atlantique de l'Union européenne. B. Nouvelles métropoles d'équilibre et réseaux de coopération Les métropoles se présentent comme des pôles de fonctions supérieures. Elles ne peuvent pas tout offrir et jouent la coopération avec leur région comme Lyon avec le sillon alpin, la proximité de la Suisse et les villes secondaires. [...]
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