L'Amérique latine correspond aux pays américains où l'on parle espagnol ou portugais. Le territoire retenu s'étend donc du Mexique jusqu'à la pointe sud de l'Amérique du Sud.
Par le terme d'agriculture on retiendra l'ensemble des travaux transformant le milieu naturel pour la production de végétaux et d'animaux utiles à l'homme.
Le développement est l'amélioration continue et durable des conditions de vie de l'ensemble d'une population qui se traduit par une amélioration de l'alimentation, de l'espérance de vie, de l'encadrement médical, de la scolarisation et par une baisse de la mortalité infantile.
Dans quelle mesure l'agriculture contribue-t-elle au développement de l'Amérique latine ?
Il faut s'interroger sur le rôle de l'agriculture dans le développement à l'échelle mondiale et à la place de l'Amérique latine dans le monde.
[...] L'agriculture représente un potentiel pour le développement économique futur et un danger pour ce développement si ce potentiel n'est pas géré avec soin. Chapitre 3 : L'agriculture : un fardeau social ? L'agriculture ne crée que du PNB et occupe plus du des actifs (28 Un agriculteur crée en moyenne 2 fois moins de richesses qu'un actif du secteur industriel ou tertiaire. Les disparités de conditions de vie entre les espaces ruraux et les villes sont flagrantes. Au Mexique et au Brésil, les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté sont 2 fois plus nombreuses à la campagne qu'en ville. [...]
[...] En Amazonie, l'agriculture est conquérante (une conquête peu peuplante qui ne mènera pas à un développement durable si elle se poursuit de la même manière). Conclusion générale Dans quelle mesure l'agriculture contribue-t-elle au développement en Amérique latine ? L'agriculture contribue d'autant plus au développement (économique, socioculturel) qu'elle occupe moins d'agriculteurs. Certains ensembles régionaux ou Etats ou régions sont restés plus agricoles que d'autres. Le milieu naturel peut intervenir. La localisation dans les Andes joue comme une contrainte mais considérées comme particulièrement favorables au peuplement. Les milieux équatoriaux très difficiles en Amazonie, portent en Asie des densités parfois 500 fois plus élevées. [...]
[...] Mais pas forcément le signe d'une agriculture plus dynamique ou plus technique. Le littoral du Nordeste démontre le contraire. L'isolement de la Bolivie au centre du sous-continent, l'éloignement du Nordeste par rapport au Sudeste, cœur du Brésil, la mainmise du voisin états-unien sur l'agriculture des petits Etats de l'Amérique centrale ont certainement joué un rôle dans leur retard agricole. Ni le milieu physique, ni l'économique, ni le social, ni le culturel n'expliquent à eux seuls les rapports entre agriculture et développement. [...]
[...] Elle est conservatrice car les changements sociaux accompagnant cette évolution ne vont pas dans le sens de la justice sociale car la transformation se fait aux dépens des couches sociales défavorisées types d'entreprises agricoles sont porteuses de modernisation : - les entreprises multinationales qui fournissent les bananes d'Amérique centrale ou les fruits et légumes du Mexique septentrional - les firmes nationales qui prennent des petits paysans sous contrat ou qui produisent elles-mêmes - les entrepreneurs agricoles moyens (vers 200 ha) - les petits agriculteurs familiaux modernisés produisant sous contrat des fruits (Chili), des poulets (sud du Brésil) Conclusion Les réformes agraires avaient un triple but : réduire les inégalités sociales, améliorer la production et affaiblir le pouvoir des grands propriétaires. Ils ont été inégalement atteints. Les réformes ont permis de satisfaire les besoins en terres d'un certain nombre de petits exploitants ou de paysans sans terre. [...]
[...] Les exportations agricoles représentent le 1/3 des exportations du pays. C. Le cas mexicain : une agriculture à plusieurs vitesses Des structures agraires inégalitaires ejidos (communautés villageoises) se partagent la moitié de la SAU sur lesquels travaillent 3 millions de paysans, devenus propriétaires de leurs terres, depuis la fin de la réforme agraire en 1992 Leurs exploitations sont de petite taille ha en moyenne), situées en montagne et rarement irriguées ( des ejidos) des propriétés sont des minifondios de la totalité des surfaces). [...]
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