Le thème principal de l'article de Jacques Diouf, intitulé Le développement agricole, un atout pour l'Afrique, paru en décembre 2004, dans Le monde diplomatique, est de montrer les bienfaits de l'action de la FAO dans le développement agricole comme vecteur d'une sécurité alimentaire durable.
[...] La malnutrition touche 31 millions d'enfants de moins de 5 ans. Ces chiffres démontrent l'ampleur du problème de sécurité alimentaire, mais aussi d'un véritable besoin de restructuration économique, d'investissement dans un développement agricole intensif. Jacques Diouf est le directeur général de la Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture depuis le 8 novembre 1993, il fut aussi ministre de la recherche scientifique au Sénégal sous la présidence d'Abdou Diouf et également secrétaire général de la BCEAO (Banque Centrale des états de l'Afrique de l'Ouest) pendant 8 mois et directeur général de l'AGRAO. [...]
[...] Loin de nous l'idée de prendre position entre ses deux écoles de pensée, on peut néanmoins dire que si on observe précisément les situations agraires en Afrique subsaharienne on peut observer que certaines de ces situations connaissent effectivement une évolution de type malthusien tandis que d'autres relèvent incontestablement d'une logique boserupienne. On peut citer par exemple, la situation du Pays Serer au Sénégal qui confirme de façon assez manifeste une dynamique de type malthusien qui montre que l'accroissement de la pression foncière s'est traduit par une surexploitation du milieu et une dégradation de l'environnement mettant en péril la durabilité de l'agriculture. [...]
[...] Mais on peut observer le même processus pour les produits agricoles, comme le café, la banane, qui a vu leurs parts de marché diminue, cela est due principalement par la mise en concurrence des zones agricoles mondiales. Mais parallèlement à ce phénomène, on peut voir par le jeu d'échelle et une analyse plus poussée la création de nouveau espaces d'échange agricole, notamment avec le développement de la culture vivrière (soit rurale, mais aussi périurbaine), qui permet de redécouvrir une demande intérieur compétitif. [...]
[...] Mais ceci ne peut sans une structure politique et un investissement. L'article de Jacques Diouf sur le développement agricole, accuse de certain défaut du faite de son manque d'objectivité et de sa volonté de présenté les différents aspects des politiques menée par la FAO, et surtout de montrer l'intérêt et la certaine réussite des ses programmes comme par exemple le système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières. Jacques Diouf oublie aussi les problèmes écologiques qui menacent directement l'agriculture mais aussi l'économe de chaque pays touché par la dégradation des sols, causé par une forte déforestation et une mauvaise gestion agricole, d'où l'importance de mener un politique de développement agricole durable. [...]
[...] L'intensification agricole est un investissement en travail et/ou en capital par unité de surface cultivée. On observe différente voie pour cette intensification agricole, tout d'abord, la voie des pays non industrialisés, qui consiste à un surcroît de travail investi par surface cultivée, et la voie des pays industrialisés, qui est l'acquisition de matériels, la construction de bâtiments, l'utilisation d'intrants ou la réalisation d'aménagements par des entreprises. Quelle que soit la voie entreprise, cette intensification agricole si elle veut être pérenne doit se développer d'une façon durable, agroécologique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture