SNLE Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engin, puissance navale, porte-avions, guerre du Golf, mer territoriale, ZEE Zone Economique Exclusive, exploitation des ressources naturelles, haute mer, HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, Terminale générale, nouveaux espaces de conquête, espaces maritimes
États-Unis :
- Première puissance navale mondiale avec 11 porte-avions et 14 SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engin).
- Présence sur tous les océans, avec une capacité de projection démontrée lors des guerres du Golfe (1990-1991, 2003).
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Organisation des espaces maritimes :
- Mer territoriale : L'État exerce une souveraineté totale.
- Zone économique exclusive (ZEE) : Étendue jusqu'à 200 milles nautiques (370 km). L'État côtier détient des droits souverains.
- Haute mer : Principe de liberté absolue (navigation, pêche, recherche scientifique, etc.), les ressources étant définies comme patrimoine commun de l'humanité.
[...] Les SNLE (Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins) sont essentiels depuis la guerre froide pour la sécurité des puissances nucléaires. 2. Une hiérarchie mondiale a. Les puissances établies - États-Unis : ? Première puissance navale mondiale avec 11 porte-avions et 14 SNLE. ? Présence sur tous les océans, avec une capacité de projection démontrée lors des guerres du Golfe (1990-1991, 2003). - Anciennes puissances coloniales : ? Maintien d'une flotte de haute mer, appuyée par des bases héritées de leur passé colonial. ? Exemples : ? Royaume-Uni : 2 porte-avions SNLE. ? France : 1 porte-avions SNLE. - Russie : ? Ambition de se repositionner grâce à 1 porte-avions et 13 SNLE. [...]
[...] L'essor de nouvelles puissances accroît les rivalités géostratégiques sur les mers. - Principales tensions : ? Rivalité entre Chine et États-Unis, notamment autour de l'Arctique et des routes commerciales stratégiques. II. L'exploitation des océans A. Ses principes 1. L'affirmation d'un droit de la mer L'idée d'un cadre juridique pour les mers remonte à plusieurs siècles : - Origine philosophique : ? Le principe de la liberté des mers a été formulé dès le XII? siècle par Grotius, juriste néerlandais. - Institutionnalisation par l'ONU : ? 1958 : Premier accord international à Genève, initiant un régime commun. [...]
[...] Difficultés d'application - Lente mise en ?uvre : ? La ratification complète a été retardée jusqu'à 1994, notamment à cause des réticences des pays industrialisés. - Gestion complexe des conflits : ? Création d'organismes comme le Tribunal International du Droit de la Mer (TIDM) ou l'Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM) pour trancher les litiges. ? Exemples d'extension des ZEE : la France a gagné plus de km² grâce à des revendications validées. 2. Rivalités et tensions persistantes - Absence d'universalité : ? Les États-Unis n'ont jamais ratifié la Convention, voulant préserver leur liberté d'action. [...]
[...] L'affirmation de la puissance à partir des espaces maritimes A. Les enjeux géostratégiques 1. Des enjeux multiples Les océans sont des espaces stratégiques vitaux pour les puissances : - Circulation mondiale : ? du commerce mondial transite par voie maritime, marquant l'importance de la maritimisation des économies. ? Les changements climatiques suscitent de nouvelles opportunités avec l'ouverture potentielle de routes maritimes dans l'Arctique, où l'accès aux hydrocarbures pourrait devenir source de rivalités. - Richesses naturelles : ? Ressources halieutiques, énergétiques (pétrole, gaz) et minières (métaux rares) rendent les océans stratégiques pour les économies nationales. [...]
[...] La nécessité d'une coopération renforcée 1. Les enjeux cruciaux - Sécurité des routes maritimes : ? Points névralgiques comme le détroit de Malacca ou la mer de Chine méridionale. - Urgence environnementale : ? Pollution, acidification des océans, surpêche et autres menaces majeures pour les écosystèmes marins. 2. Des progrès notables - Lutte contre la piraterie : ? Collaboration accrue en Asie du Sud-Est (Philippines, Malaisie, Indonésie). - Protection environnementale : ? Initiatives comme la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine (OUBBNJ) pour préserver la haute mer. ? Création d'aires marines protégées gérées internationalement. [...]
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