Le continent nord-américain présente une richesse tout à fait remarquable quant au nombre de parcs nationaux. Ces espaces protégés avoisinent en effet le nombre de soixante sur le seul territoire des Etats-Unis. En 1872, le parc de Yellowstone est le premier à recevoir cette appellation de parc national. Plus d'un siècle plus tard, en 1994, la Death Valley National Park revêt à son tour ce titre et devient ainsi l'un des plus grands parcs américains, le plus étendu en dehors de l'Alaska.
La Vallée de la Mort est située au sud-ouest du territoire des Etats-Unis. Plus précisément, elle s'étend sur deux états : la plus grande partie est contenue dans l'état de Californie et le reste s'étend sur la partie sud-ouest du Nevada. Cette situation géographique place la Vallée de la Mort comme composante de différentes régions naturelles telles que le Grand Bassin ou encore le désert du Mojave.
Dès lors, cet espace singulier se caractérise par une variété de paysages les plus divers : région de montagnes, la Vallée de la Mort est également composée de dunes, de canyons et de cuvettes aux couleurs variées qui ne peuvent lui donner un aspect complètement homogène. Cette diversité géomorphologique résulte bien sûr d'une activité géologique passée mais également actuelle intense, cette dernière étant notamment remarquable dans les zones de hautes altitudes de la Vallée.
[...] De par la chaleur et l'aridité qui caractérisent la Vallée de la Mort, les espèces animales trop peu résistantes disparaissent ou rejoignent des terres plus clémentes. Les cycles vitaux des animaux sont conditionnés par les pluies. En effet, celles-ci permettent la germination et le développement de plantes qui pourront nourrir divers insectes. Ces derniers seront alors ensuite mangés à leur tour par des animaux de taille plus importante telle que oiseaux ou les reptiles. Le déficit hydrique étant l'une sinon la plus grande difficulté rencontrée par les animaux, ces derniers développent des processus physiologiques divers et variés pour pallier à ce manque d'eau. [...]
[...] Cette demeure au style hispanique se situe au nord de la Vallée de la Mort. Construite dans les années 1920, elle fut la demeure du financier Albert Mussey Johnson qui avait espéré trouver de l'or dans la région. Cette demeure, située en plein territoire désertique détonne par la richesse qui la caractérise. En ce sens, ses pièces furent richement aménagées et décorées et sa surface au sol avoisine les 4000 m2. Une vue extérieure de Scotty's Castle Source: www.aeve.com/digitaldesert/death-valley Deuxièmement, loin du luxe de cette demeure, le cratère Ubehebe constitue l'un des sites d'intérêt majeur de la Vallée, qui à la différence du Scotty's Castle constitue un élément tout à fait naturel du parc. [...]
[...] L'aridité et la chaleur de la vallée sont particulièrement fortes. À cet égard, le deuxième record mondial de chaleur y fut enregistré le 10 juillet 1913 avec une température de 56.7 En outre, la Vallée de la Mort est complètement coupée de l'océan Pacifique et de ses influences de par la présence de cinq chaînes montagnes majeures. Leur existence a en effet pour conséquence l'assèchement des entrées d'air d'origine océanique. Il s'agit de fait d'un milieu particulièrement contraignant et difficile non seulement pour l'homme, mais également pour l'ensemble de la biocénose dont les capacités d'adaptation sont mises à rudes épreuves. [...]
[...] La topographie de la vallée est due à des failles dites normales. Une faille normale est un plan incliné (le plus souvent d'environ séparant deux compartiments rocheux. Le glissement sur ce plan de faille se traduit par un écartement des deux compartiments, et par l'abaissement du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur. La vallée de la mort possèderait de nombreuses failles normales ainsi qu'une extension tectonique diffuse qui seraient caractéristiques de l'évolution tardive des chaînes de montagnes. Avec d'autres mécanismes tels que l'érosion, ces failles permettent d'expliquer la présence d'une croute fine dans la vallée, dans la mesure où elles auraient permis le retour à une épaisseur normale de la croûte continentale épaissie. [...]
[...] Elles permettent ainsi au moment des averses de printemps l'apparition de belles prairies éphémères et fleuries. Voici donc un monde fait de contrastes et de merveilles, tout à fait à l'opposé du nom même de la vallée. Il faut rappeler néanmoins que ce sont des espèces implantées par l'homme. Prairies éphémères Source : Encarta Ainsi, la flore est relativement restreinte. Il existe cependant certaines espèces de cactus (notamment Opuntia echinocarpa et Opuntia basilaris) et de plantes grasses (agaves en particulier) qui peuplent la vallée de la mort (ce ne sont pas des plantes endogènes). [...]
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