Modèle de la Silicon Valley, espace productif mondial, suprématie technologique, Etats-unis, dumping social, délocalisations
À la fin des années 50, le gouvernement Américain lance un vaste projet de développement des composants électroniques. Le Ministère de la Défense encourage l'innovation dans la baie de San Francisco en Californie. L'université de Stanford joue un rôle prépondérant dans la course aux semi-conducteurs et aux nouveaux équipements électroniques qui seraient utilisés à des fins militaires et de cybersécurité dans le contexte de la Guerre Froide. La Silicon Valley tire donc son nom du silicium, un métalloïde devenu indispensable aux composants électroniques. Devenue l'épicentre mondial de l'innovation technologique, elle fait de la Californie une puissance économique à part entière : son PIB la placerait à la sixième place mondiale, devançant la France.
[...] (En adoptant un modèle d'organisation industrielle axé sur la robotisation et l'automatisation totale des processus de production), les États-Unis et les anciens pionniers européens de la révolution industrielle pourraient bien parvenir à retrouver une certaine autonomie de production et donc une indépendance vis-à-vis des pays du sud. En allant vers un modèle de production où la main de l'homme n'a plus sa place, les entreprises de la Silicon Valley (notamment) accélèrent la substitution des décisions humaines par l'Intelligence artificielle dans la gestion d'entreprise et dans de nombreux autres domaines. [...]
[...] Le modèle de la Silicon Valley tend à s'exporter dans le monde y compris dans les pays du Sud comme l'Inde (avec la ville de Bangalore au Karnataka), le Nigéria (avec la ville de Lagos), et Shenzhen en Chine. On pourrait également citer la Silicon Fen à Cambridge, la Silicon Allee à Berlin, la Silicon Wadi en Israël, la Silicon Beach en Australie ou encore la Silicon Alley à New York. Cet archétype de système productif renforce le modèle d'organisation de la production imaginé par Elon Musk (Teslanisme, axé sur la robotique) au rachat de Tesla Motors, elle aussi installée à Palo Alto. La Silicon Valley est cependant source de nombreuses inégalités. D'abord au niveau des revenus. [...]
[...] En quoi le modèle de la Silicon Valley reflète la recomposition de l'espace productif mondial ? A la fin des années 50, le gouvernement Américain lance un vaste projet de développement des composants électroniques. Le Ministère de la défense encourage l'innovation dans la baie de San Francisco en Californie. L'université de Stanford joue un rôle prépondérant dans la course aux semi-conducteurs et aux nouveaux équipements électroniques qui seraient utilisés à des fins militaires et de cybersécurité dans le contexte de la Guerre Froide. [...]
[...] La révolution numérique (qui passe par une généralisation mondiale des Technologies d'Information et de Communication) rend cette recomposition presque nécessaire aux systèmes productifs. Un nouveau modèle de système productif spécialisé (un seul secteur) apparaît et tend à s'exporter dans le monde, celui de la Silicon Valley. Les nouvelles technologies qui y sont développées bouleversent chaque secteur Tout le système bancaire est menacé par les monnaies virtuelles et les transactions numériques. Amazon pourrait venir concurrencer les organismes de crédit; Uber développe les véhicules autonomes et concurrence les entreprises de transports; . [...]
[...] Selon le département du logement, la Silicon Valley concentrerait à elle seule la moitié des sans-abri des États-Unis. Une firme transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs pays et qui réalise la majeure partie de son chiffre d'affaires en dehors de son pays d'origine. Dans le monde, on compte aujourd'hui FTN qui contrôlent filiales. Elles emploient 80 millions de salariés et sont responsables des deux tiers du commerce mondial. Ces entreprises qui ne connaissent pas de frontières participent de la puissance mondiale de la Silicon Valley. [...]
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