En quoi les images satellitaires peuvent-elles rendre compte de l’ampleur des impacts de Katrina à la Nouvelle-Orléans ?

Résumé du document

Outre les 5 ouragans qui se sont succédés au mois de juillet 2005, on retient aussi et surtout l'ouragan Katrina et ses effets à la Nouvelle-Orléans, qu'il frappe le 29 août 2005. L'étude des impacts de ce dernier peut s'établir dans tous les domaines : économie, sociologie… mais également en géographie. Même si le géographe, dont la première fonction est l'étude de la terre, peut avoir recours à l'économie ou à la sociologie, il est des techniques qui lui sont relativement propres telle la télédétection et qui lui permettent également d'analyser l'étendue et les effets de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. La télédétection correspond à l'ensemble des techniques « permettant d'obtenir à distance de l'information sur la surface de la terre » (Ecole nationale supérieure des Télécommunications de Bretagne, février 2008). L'acquisition d'information peut se faire à partir d'un satellite. Un satellite a des capteurs qui relèvent des valeurs de réflectance (fréquence radiométrique émise par le reflet des rayons solaires ou d'un radar, des objets d'une scène - le terrain d'étude).

Notre dossier tente alors d'expliciter les impacts de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans au moyen d'une sélection d'images satellitaires et de leur étude. Le choix des images s'étant fait en fonction de la qualité des résolutions spectrales et spatiales, il s'agira donc de montrer en quoi ces dernières constituent effectivement une source d'information pertinente pour une telle étude.

Extraits

[...] Le document e est un ensemble d'images concernant le Sud-Est de la ville, le centre-ville et le Nord Est. Pour chacun de ses lieux, deux types d'image SPOT 5 à 10m de résolution ont été sélectionnés. L'une représente la ville sous un voile bleu. Il s'agit des limites du secteur inondé sans faire de réelle distinction entre les espaces. On peut avoir ainsi un ordre de grandeur sur la diffusion des eaux. La seconde image multispectrale en 4 bandes rend compte d'une différenciation de situation à l'intérieur d'un même espace. [...]

[...] Le MRGO coupe l'Industrial perpendiculairement vers l'est où il rejoint le lac Borgne via l'Intracoastal Canal. Aussi le MRGO et l'Industrial sont-ils à l'origine des flots qui ont inondé la Nouvelle : après avoir atteint le lac Borgne, le cyclone, en provenance du golfe du Mexique, a remonté le MRGO puis l'Industrial en accélérant et s'intensifiant selon le principe du "hurricane highway, détruisant plus de 90% des murs de canalisation du MRGO et de l'Industrial, jusqu'au cœur de la ville. [...]

[...] Sources : www.geocities.com/hurricanene/, traduit de l'anglais par BENZEBIBA Maryam Outre les 5 ouragans qui se sont succédé au mois de juillet 2005, on retient aussi et surtout l'ouragan Katrina et ses effets à la Nouvelle- Orléans, qu'il frappe le 29 août 2005. L'étude des impacts de ce dernier peut s'établir dans tous les domaines : économie, sociologie mais également en géographie. Même si le géographe, dont la première fonction est l'étude de la terre, peut avoir recours à l'économie ou à la sociologie, il est des techniques qui lui sont relativement propres telle la télédétection et qui lui permettent également d'analyser l'étendue et les effets de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. [...]

[...] Les ouragans étant des systèmes météorologiques d'une rare intensité. On parle d'ouragan lorsqu'une dépression amène des vents de plus de 115 km/h. Il ne faut donc pas confondre ouragan avec tempête tropicale ou dépression tropicale. Lorsque l'on assiste à une dépression avec des vents de 61 km/h on parle de tempête tropicale alors qu'à des vents de 36 km/h ou plus il s'agit d'une dépression tropicale. Enfin, les ouragans peuvent être d'intensité variable. Aussi l'intensité d'un même ouragan peut-elle varier au cours d'une journée. [...]

[...] On distingue alors la résolution spectrale qui caractérise la largeur des bandes spectrales soit la valeur des fréquences retenues, que l'on souhaite enregistrer et d'autre part la résolution spatiale qui caractérise l'image photographiée par la qualité du découpage (maillage) d'une scène plus ou moins grande. Aussi le géographe peut-il se fonder sur les résolutions spectrales et spatiales d'images satellitaires pour rendre compte des effets d'une catastrophe naturelle. Notre dossier tente alors d'expliciter les impacts de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans au moyen d'une sélection d'images satellitaires et de leur étude. [...]