L'Afrique est un continent qui nous a toujours attiré et fasciné. C'est pourquoi devant l'opportunité de réaliser un mémoire dans le module d'aménagement, nous avons choisi une thématique qui englobe une partie de l'Afrique et ses problèmes. Le sujet concernant les villes africaines nous a intéressé plus que d'autres puisqu'il nous permettait de découvrir la gestion d'une métropole africaine et ainsi de comprendre tous les problèmes que peuvent rencontrer ces villes. Nous nous sommes particulièrement penchés sur la ville de Dakar car c'est une des villes les plus importantes de l'Afrique, parce que le Sénégal nous a toujours plus et aussi parce que nous avons eu l'occasion d'y séjourner au mois d'avril et que ça impliquait donc pour nous une véritable recherche en partie de terrain dans un pays du sud.
[...] Le bois de feu et le charbon de bois fournissent la plus grande part des besoins en énergie de Dakar, qui en consomme à elle seule plus de tonnes. Le bois est le combustible sans nul doute le plus utilisé. A Dakar, le bois est acheté par les femmes au prix de 2500 à 3000 francs CFA la charrette. Les femmes ont des préférences marquées par tel ou tel combustible pour des raisons très précises. Dans l'ensemble, elles préfèrent le bois parce qu'il permet une cuisine rapide sans brûler trop vite et qu'il ne demande pas une trop grande surveillance. [...]
[...] Les autobus La Sotrac est l'entreprise qui a exploité le réseau d'autobus de Dakar, de 1971 à 1998. Créée en référence au modèle français avec l'objectif d'une offre de service public devant bénéficier d'un monopole pour les transports collectifs de l'agglomération, elle n'a jamais pu atteindre la capacité de transport lui permettant d'assurer de fait une offre satisfaisant l'ensemble des besoins, de sorte qu'elle a toujours dû composer avec une concurrence provenant des cars rapides, ces derniers se développant au gré des failles marquées par l'offre d'autobus, et les renforçant dans un cercle vicieux bien connu. [...]
[...] L'argent est réinvesti dans l'achat de matériel didactique et dans l'aide aux enfants les plus démunis. Selon une étude réalisée en 2000 par l'UNESCO en partenariat avec l'ONG Enda, l'éducation non formelle au Sénégal constitue une réponse aux insuffisances du système scolaire qui rejette chaque année près de jeunes dans la rue. Nombre d'entre eux se retrouvent en apprentissage dans le secteur informel qui contribue à près de 60% de l'activité économique du pays. C'est pourquoi l'état sénégalais prévoit dans son plan décennal (2000- 2010) de l'éducation et de la formation de poursuivre sa politique de libéralisation vers le privé et les associations. [...]
[...] En effet, l'aménagement, qui est donc assez faible à Dakar, engendre forcément un développement qui sera faible lui aussi. Et vice-versa, le développement faible ne peut que créer un aménagement faible. Selon moi, le point majeur du développement d'un pays se situe autour de l'éducation. Pourtant, au Sénégal l'éducation est en grande difficulté et dans toutes les rues dakaroises, on peut constater une très grande pauvreté des enfants. 2e partie : L'éducation et la misère des enfants Au Sénégal, d'après les autorités du pays, un enfant sur deux ne fréquente pas l'école. [...]
[...] Trois opérateurs interviennent actuellement dans le secteur de l'électricité. La SENELEC, société anonyme dont la totalité des actions est actuellement détenue par l'état. Cet opérateur détient le monopole du transport et de la distribution sur l'ensemble du territoire. La GTI-DAKAR est un producteur indépendant privé, qui a signé en 1996 un contrat de fourniture exclusif d'énergie électrique d'une durée de quinze années avec la SENELEC. Enfin, il y a aussi ESKOM-Manantali, en charge de l'exploitation du barrage de Manantali. Le secteur de l'électricité est confronté à trois défis majeurs. [...]
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