Globalisation et territoires
Le terme globalisation a été développé par T.Lewitt et désigne l'aspect mondial des échanges, des flux de marchandises, de capitaux, d'hommes ou encore d'informations.
La globalisation s'est développée depuis le 19ème siècle et semble aujourd'hui toucher tous les domaines de notre vie quotidienne. De fait, elle semble conduire à une remise en cause des territoires, entendons par là les États, mais également les composantes de ces États que sont les collectivités territoriales.
[...] Parallèlement, elle accentue la compétition entre les territoires. La nécessité de la compétitivité se traduit par les regroupements d'États, comme en témoigne la mise en place de l'Union européenne. L'attractivité des territoires devient primordiale et a pour conséquence les délocalisations d'entreprises. Enfin, la globalisation creuse le clivage entre le Nord et le Sud. La globalisation s'est également étendue aux autres domaines de la vie quotidienne. Désormais, tout est mobile, les hommes, les loisirs, la culture, l'information. La globalisation est en cela un progrès car elle a favorisé l'amélioration des conditions de vie, de la santé, la diversification des produits de consommation. [...]
[...] De même, l'intégration des immigrés fonctionne bien dans les grandes villes où sont créés des conseils de représentation spécifiques, comme Lille, Strasbourg ou Bordeaux. Par ailleurs, les conseils de quartiers revitalisent également les territoires locaux. Les collectivités locales initient ces mouvements qui forgent une identité territoriale comme en Catalogne, en Espagne, ou en Italie. Elles vont parfois plus loin grâce à la démocratie participative, qui conforte le sentiment d'appartenance à un territoire qui permettrait de contrer une globalisation uniformisatrice. En outre, ce sentiment favorise la réhabilitation du lien social. B. [...]
[...] La globalisation, d'abord économique, s'est étendue à tous les domaines d'activité. La globalisation s'est avant tout développée au niveau économique, via les échanges de biens, de capitaux et d'hommes. Elle s'est surtout mise en œuvre au 19ème siècle, favorisée par la révolution industrielle. A cette période, l'émigration de main-d'œuvre d'Europe vers les États-unis s'intensifie, de même que l'investissement de capitaux à l'étranger. En France, entre 1887 et du revenu national étaient investis à l'étranger. Par la suite, au début du 20ème siècle, la colonisation va intensifier ce mouvement. [...]
[...] Enfin, à l'instar de ce que préconisait Habermas, la société civile pourrait également participer à ces instances, via les organisations non gouvernementales, de façon à accroître la justice sociale qui manque aujourd'hui à la globalisation. Pour conclure, la globalisation, si elle semble avoir remis en cause les territoires que sont les États et les collectivités locales, s'est en fait construite avec eux. Elle est cependant contestée aujourd'hui par les populations, qui se tournent vers leurs territoires de proximité. Il appartient donc à ces derniers de contrôler la globalisation, notamment grâce aux institutions internationales, dans un objectif de justice sociale accru. [...]
[...] La globalisation s'est donc développée en lien avec les territoires, qui l'ont à la fois promue et empêchée. Compte tenu de ses impacts sur les territoires, une maîtrise de la globalisation est nécessaire, et justifie une gouvernance des États. Cependant, celle-ci perd de son efficacité et génère un retour au local. II. Le manque de maîtrise de la globalisation conduit à un recentrage sur les territoires, qui doivent favoriser plus de justice sociale dans la gouvernance globale. La globalisation connaît certaines dérives, présente des aspects négatifs, qui conduisent aujourd'hui à une revalorisation des territoires, en vue de recréer du lien social en évitant le tout économique. [...]
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