Analyse de l'évolution de l'étalement urbain de la ville de Nice, à partir de l'observation de photographies aériennes prises en 1977 et en 1999. Il s'agit d'identifier la façon dont l'espace est occupé. Des données en pourcentage ont été établies à partir de ces photographies pour établir la part d'occupation de chaque type d'aménagement: habitat collectif, individuel plus ou moins dispersé, installations agricoles, routes, etc...
[...] Il s'agit de la forme d'urbanisation marquant une transition entre le milieu urbain, et le paysage rural de l'arrière- pays niçois. Entre 1977 et 1999, la ville de Nice a complètement changé d'apparence en colonisant l'ensemble des reliefs proches, elle est passée du statut de ville moyenne à celui de grande ville, de nos jours parmi les plus peuplées de France. LES STRUCTURES DYNAMIQUES DU TERRITOIRE Bâtiments de fonction publique ou économique Ce type d'occupation était déjà en majorité développé en 1977, il s'est peu poursuivi, s'exprimant sous la forme de bâtiments destinés aux activités publiques de la ville ; l'augmentation de la surface est dûe à l'installation d'un complexe structurel au nord- ouest de Nice au- dessus de l'autoroute surplombant le vallon du Crémat, et par l'aménagement du lycée Apollinaire sur le Paillon. [...]
[...] Les principaux secteurs d'habitat collectifs correspondent à environ de la surface étudiée, ils s'étallent donc sur une superficie de presque . Habitat pavillonnaire dense En extension et en parallèle de ces zones d'habitat collectif, on relève un habitat pavillonnaire dense ; il est surtout présent sur les collines aux altitudes les plus faibles, notamment Cimiez et Rimiez (environ 100 mètres d'altitude), ces deux collines étant situées au milieu du territoire niçois et ne permettant pas un aménagement intensif. Les zones d'habitat pavillonnaire dense sont donc globalement situées dans la plaine centrale de Nice en interconnexion avec les secteurs d'habitat collectif et du centre ville, elles se poursuivent sur les pentes douces des collines les plus proches et occupent à l'ouest la surface des vallons les plus larges, comme celui de la Madeliene où deux rangées de bâtiments sont distinctes (ce vallon étant le plus large et le plus long de tout le système collinaire de l'ouest), et de Bornala dessus de Magnan). [...]
[...] Nettement plus grande, la colline du Mont Boron est la frontière de l'est de la ville. La colline du Mont Boron marque une frontière nette de l'est de la ville, le bâti urbain s'arrête à son pied, et ses flancs autorisent peu de cultures même aménagées en terrasses. Rien sur les photos n'indique de projet d'aménagement dans cette direction, ce qui paraîtrait particulièrement ambitieux. Fig 3 : L'obstacle naturel de la colline du Château Fig 4 : L'humidité et le mauvais ensoleillement sont deux autres causes du peu d'aménagements des versants, en plus de leur pente rigoureuse Ces zones inconstrucibles composent à elles seules près de du cadre analysé, soit environ ce qui n'est pas dérisoire tenant compte de l'espace disponible pour une éventuelle expansion spatiale. [...]
[...] Ainsi, il affecte toutes les zones constructibles des collines, aux sommets et sur les flancs à pente douce; il se voit donc exprimé en grande quantité : il correspond à de la surface concernée, ou km². Fig 6 : Les zones d'habitat pavillonnaire Dispersé se sont surtout développées sur les sommets des collines. D'un point de vue général, l'habitat en 1999 occupe la plupart de l'agglomération niçoise, il semble qu'une politique d'optimisation de l'espace dirige les aménagements réalisés sur ce territoire. [...]
[...] Si l'on doit résumer les principales caractéristiques de l'agglomération niçoise à travers ces deux tirages de photos aériennes ainsi que leur évolution, nous pouvons affirmer que Nice est passée du statut de ville moyenne au centre d'un vaste espace rural et au caractère balnéaire destiné à un tourisme de qualité, à une ville d'importance régionale et même nationale par la spécificité de ses activités fondées sur le tertiaire et le tourisme, en plus d'une fonction résidentielle très prononcée. Le fait d'avoir surmonté les principaux obstacles naturels (excepté le Mont Boron) a donné à la ville l'opportunité de poursuivre son extension spatiale au- delà de son site d'origine. Avec notamment la mise en place de la CANCA (Communauté d'Agglomération Nice Côte- d'Azur), l'ensemble urbain niçois prouve que sa dynamique d'évolution spatiale est loin d'être achevée. [...]
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