ASEAN Association des Nations d'Asie du Sud-Est, Asie, politique internationale, armée, partenariats militaires, unification transfrontalière, tensions, économie, culture, développement économique, mondialisation, écologie, protection de l'environnement, défense du patrimoine maritime
La région de l'Asie du Sud-Est est soumise à des tensions et des mutations qui découlent de sa constitution géographique, économique et culturelle. Multipolaire, elle se recompose sous l'impact et l'influence de voisins distants et parfois encombrants (Chine, États-Unis, Inde et dans une moindre mesure, Russie) et dénote des lignes de fracture ou au contraire, des tendances unificatrices selon différents modes. Des défis s'offrent à elle et avec eux, l'Asie du Sud-Est tente de concilier développement économique partagé et équilibre des relations bilatérales entre ses pays membres tout comme avec l'horizon lointain. L'ensemble s'inscrit dans la dynamique de la mondialisation d'une part, et d'autre part, de la création de sous-pôles qui n'ont pas vocation à rester des épigones, mais qui entendent jouer leur propre partition.
[...] L'épisode de la reprise des contrats des sous-marins Australiens, qui a mis sur la touche la France comme pourvoyeuse de ces bâtiments, en est une illustration. Enfin, la Chine a la prétention d'égrener des bases en chapelet dans l'archipel asiatique tout comme les États-Unis l'avaient fait dans le Pacifique (Guam . Enfin, la question écologique n'est pas délaissée et a permis la mise en place du Triangle de Corail incluant six États (Malaisie, Singapour, Indonésie, Timor-Leste, Philippines, Papouasie Nouvelle-Guinée) autour de la défense du patrimoine maritime. [...]
[...] Étude géographique sur l'Asie du Sud-Est L'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) La région de l'Asie du Sud-Est est soumise à des tensions et des mutations qui découlent de sa constitution géographique, économique et culturelle. Multipolaire, elle se recompose sous l'impact et l'influence de voisins distants et parfois encombrants (Chine, États-Unis, Inde et dans une moindre mesure, Russie) et dénote des lignes de fracture ou au-contraire, des tendances unificatrices selon différents modes. Des défis s'offrent à elle et avec eux, l'Asie du Sud-Est tente de concilier développement économique partagé et équilibre des relations bilatérales, entre ses pays membres tout comme avec l'horizon lointain. [...]
[...] Ce n'est pas par hasard que son siège fut établi à Jakarta, capitale de l'Indonésie. Le groupement d'États s'ouvrit en 1984 au Sultanat de Brunei, au Vietnam en 1995, au Laos et à la Birmanie en 1997 et enfin au Cambodge en 1999. Une analyse rapide de l'intégration successive de ces différents États laisse apparaître une logique géographique d'une part (les premiers États alliés étaient frontaliers ou insulaires, mais en corrélation à tout le moins), et d'autre part, une gradation de richesse. [...]
[...] Elle visait à construire un espace de libre-échange et de circulation des hommes et des capitaux, comme sur le modèle (avec les nuances que cela suppose) de la Communauté Economique Européenne de 1957. D'ailleurs, des États dits `complémentaires' s'associèrent plus étroitement en tant que chefs de file pour doter l'association de cœurs battants : citons le SIJORI (Singapour, Johor en Malaisie et Riau en Indonésie) ou encore le Programme de Coopération Economique du Grand Mékong. Elément notable pour ce-dernier, deux provinces chinoises (Yunnan et Gangxi) en font partie, signe d'un étonnant mouvement d'intégration-distanciation du géant chinois partiellement inclus et des états d'âme qu'il suscite au sein même de l'ASEAN ou de ses déclinaisons. [...]
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