Dakar, la capitale du Sénégal s'étend sur une superficie totale de 550km2, c'est l'une des plus grandes villes d'Afrique et pourtant elle ne représente que 0,27% du territoire, et concentre tout de même 22% de la population sénégalaise. En effet, la capitale possède l'essentiel des activités économiques du pays, ce qui lui vaut, depuis plusieurs décennies, un afflux massif de populations. La croissance de Dakar est rapide (environ 4%) cela est surtout dû aux flux migratoires.
Dans un premier temps, Dakar connaît une urbanisation lente et difficile. C'est la construction du port qui va attirer les habitants et permettre à la ville de devenir une cité à part entière, complètement distincte de Gorée.
Dès lors, la population ne cesse de croître et par conséquent la superficie du territoire aussi jusqu'à devenir la capitale d'aujourd'hui qui traduit la macrocéphalie urbaine sénégalaise. La ville est constituée de multiples quartiers qui s'étalent dans un périurbain qui semble sans limites, allant même jusqu'à imiter par certains endroits l'espace rural. Cependant cet étalement urbain engendre un nombre conséquent de problèmes comme l'expropriation des autochtones, l'anarchie urbaine ou encore l'habitat précaire.
[...] Le plan même de la ville, en damiers, a été réalisé de manière illégale. Grâce à des fonctionnaires complices, les propriétaires imitent les plans officiels d'aménagement et réalisent des découpages en parcelles d'habitation. Dans cette nouvelle ville, il n'y a que peu de services communaux et les équipements restent rudimentaires. Il n'y a qu'une seule borne/fontaine pour 1000 habitants et les égouts sont inexistants. Cependant, grâce à Olivier Laurent, chercheur au CNRS et à son projet CHODAK, la ville a réussi en quelques années à se moderniser pour devenir de moins en moins précaires, des travaux d'assainissement sont réalisés, des égouts sont créés, des services de santé ouvrent Autres tentatives d'améliorations ( Phénomène d'anticipation urbaine Afin d'éviter l'installation anarchique et illégale des zones urbaines dans des lieux inappropriés, dans la banlieue de Dakar, les autorités ont développé un phénomène d'anticipation urbaine qui permet ainsi à l'État de créer dans les réserves foncières de son choix, des infrastructures et des équipements qui seront destinés à attirer les populations. [...]
[...] Une autre gare plus grande est construite en 1914, la ville s'étend, les avenues s'agrandissent En 1921, la population dakaroise atteint 32500 habitants, en en habitants, en 1961, la ville compte 302920 âmes et en 1964 la population atteint 517000 habitants. Aujourd'hui, on dénombre plus de 1,1 million d'habitants dans la ville même de Dakar et 2,5 Millions dans l'agglomération. Mais l'accroissement continu de la population engendre par conséquent une augmentation de la superficie de la ville qui s'étale de plus en plus vers le Nord. II- Le phénomène d'étalement urbain L'étalement urbain est un phénomène lié à l'explosion démographique que connaissent les agglomérations. Il s'agit d'un développement de la surface urbaine en périphérie d'une ville. [...]
[...] Les origines de Dakar ne sont pas si lointaines puisqu'au milieu du XIXe siècle, il ne s'agissait encore que d'un territoire où quelques huttes formaient un village indigène installé au nord d'une mission catholique qui servait au ravitaillement des navires européens et au commerce de l'île de Gorée, située en face de la presqu'île. Dans un premier temps, Dakar connaît une urbanisation lente et difficile. C'est la construction du port qui va attirer les habitants et permettre à la ville de devenir une cité à part entière, complètement distincte de Gorée. Dès lors, la population ne cesse de croître et par conséquent la superficie du territoire jusqu'à devenir la capitale d'aujourd'hui qui traduit la macrocéphalie urbaine sénégalaise. [...]
[...] Il est assez difficile de dire où commence, termine, la ville et où commence la campagne dans ce fouillis urbain. Entre habitats haut de gamme pour les uns et bidonvilles pour les autres les dakarois ont tenté de s'adapter au développement soudain qu'a connu Dakar ainsi que la plupart des Les bidonvilles de Dakar, le fléau des populations grandes villes des pays dits du Sud. Après un étalement incontrôlé, c'est l'heure aujourd'hui de trouver des solutions aux problèmes comme les habitats précaires, les constructions illégales ou encore l'insalubrité et le manque d'équipements et d'infrastructures qui frappent certains quartiers de la capitale sénégalaise. [...]
[...] De par sa situation, Dakar est une ville propice à un étalement urbain un peu particulier. En effet, situé sur la pointe sud de la presqu'île du Cap- Vert, l'étalement ne peut s'effectuer que dans un seul sens : vers le nord. En 60 ans la ville est passée d'une superficie de 6km2 pour la partie bâtie) à 550km2 (30 de partie bâtie). Les premiers étalements urbains En 1914, une épidémie de Peste s'abat sur les villages lébous, voisins de Dakar. [...]
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