Elisée Reclus, géographie, La terre, description des phénomènes de la vie du globe, La Nouvelle Géographie universelle, la terre et les hommes, L'homme et la terre
Elisée Reclus (1830-1906) était un géographe engagé. Il a participé à la Commune de 1870. Il a écrit trois œuvres majeures : La terre, description des phénomènes de la vie du globe (1868), La Nouvelle Géographie universelle, la terre et les hommes (1876-1894) et L'homme et la terre (1905-1908). Elève de Karl Ritter à Berlin , il conçoit le monde comme un espace régi par trois principes : la lutte des classes, la recherche de l'équilibre et la souveraineté de l'individu.
[...] Elisée Reclus définit son livre comme un ouvrage de géographie sociale Il est conscient des conséquences négatives de la science et de la technique sur la nature et sur la société. Il oppose progrès et régrès Tout progrès s'accompagne ainsi d'une conséquence négative. Elisée Reclus a aussi été l'uns des premiers géographes à s'intéresser à l'étude de la ville. Pour lui, la ville est un organisme qui fonctionne en lien avec d'autres centres urbains. Il met en évidence des zones d'influences urbaines. III. [...]
[...] Elève de Karl Ritter à Berlin , il conçoit le monde comme un espace régi par trois principes : la lutte des classes, la recherche de l'équilibre et la souveraineté de l'individu. I. L'homme et la terre A. Un attrait pour les paysages Elisée Reclus a d'abord été un grand voyageur. À la suite du coup d'Etat du 2 décembre 1851, Elisée Reclus et son frère risquent la prison en raison de leur engagement républicain. C'est le début de six ans d'exil et de voyage, qui amènent le futur géographe à Londres, en Irlande, aux Etats-Unis, au Mexique, en Amérique centrale, à Panama et en Colombie. [...]
[...] Il s'intéresse également au climat tropical. A travers ses carnets de voyages et sa correspondance, il rédige de nombreuses descriptions de paysages et prend déjà position pour une géographie fondée sur l'observation directe : la seule étude véritablement sérieuse que je fasse est celle de la géographie et je crois qu'il vaut mieux étudier la nature chez elle que de se l'imaginer au fond de son cabinet pour connaître il faut voir Son projet est cependant de devenir agriculteur en Amérique du Sud, mais il échoue. [...]
[...] Ses œuvres se vendaient sous forme de fascicules qui paraissaient de manière hebdomadaire et étaient donc accessibles aux milieux populaires. Son œuvre, faute de disciples, a été rapidement oubliée. Désormais l'œuvre d'Elisée Reclus est reconsidérée. La revue de géopolitique Hérodote lui a consacré deux numéros spéciaux en 1981 et en 2005 et il a servi de sigle aux publications de la Maison de la géographie de Montpellier (RECLUS) sous l'impulsion de Roger Brunet. Même si son œuvre a vieilli, il a été le précurseur de plusieurs branches de la géographie : géographie urbaine, sociale mais aussi géopolitique. [...]
[...] d'Elisée Reclus est parue en fascicules, afin que chacun puisse l'acquérir. Mais l'attachement aux idées anarchistes contribue aussi à sa mise à l'écart du milieu scientifique et universitaire. Ne disposant pas de chaire de géographie, même si il a été professeur à l'Université Nouvelle de Bruxelles, il n'a donc pas pu former de disciples. Cette université a d'ailleurs été créée pour qu'Elisée Reclus puisse enseigner. Conformément à ses idéaux, il n'a jamais été payé pour son enseignement. C'était un moyen de préserver sa liberté de penser. [...]
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