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Les quartiers intégrés, centraux, concentrent les richesses et les activités modernes. Dans les villes d'Afrique du Nord (qui reflètent une influence arabo-musulmane), le centre historique regroupe un riche patrimoine architectural (médina). En Afrique noire, le centre urbain est plutôt constitué de buildings à l'occidentale, entourés des quartiers aisés ; à leur périphérie logent les classes moyennes.
Caractérisés par un habitat précaire (occupation illégale du sol), les quartiers sous-intégrés s'étendent sur d'immenses espaces dépourvus d'infrastructures mais avec des constructions « en dur ».
Les bidonvilles, enfin, accueillent une part réduite de la population citadine (...)
[...] La seconde cause est l'exode rural. Attirant les ruraux par ses emplois, ses écoles, ses soins médicaux, la ville n'a pourtant pas vidé les campagnes africaines mais absorbé le trop-plein démographique. Le niveau de développement, enfin, reste déterminant dans le niveau de croissance urbaine : plus le PNB par habitant est élevé, plus le taux d'urbanisation est fort et moins la croissance urbaine est forte. II) L'explosion démographique des villes africaines est à l'origine d'une véritable crise urbaine. Quelles en sont les principales manifestations ? [...]
[...] 03 - GÉOGRAPHIE CONTEMPORAINE- * Les grandes villes d'Afrique Quelles sont les causes de la croissance urbaine en Afrique ? Le continent africain est encore massivement rural, aussi l'explosion de la croissance urbaine par an) apparaît-elle comme un rattrapage du retard d'urbanisation. Aujourd'hui, environ un tiers des Africains vit en ville : le taux d'urbanisation a triplé en un demi-siècle, ce qui représente la plus forte progression du monde : Kinshasa (Zaïre) passe de habitants en 1955 à 5 millions en 1992. [...]
[...] Dans les villes d'Afrique du Nord (qui reflètent une influence arabo-musulmane), le centre historique regroupe un riche patrimoine architectural (médina). En Afrique noire, le centre urbain est plutôt constitué de buildings à l'occidentale, entourés des quartiers aisés ; à leur périphérie logent les classes moyennes. Caractérisés par un habitat précaire (occupation illégale du sol), les quartiers sous-intégrés s'étendent sur d'immenses espaces dépourvus d'infrastructures mais avec des constructions en dur Les bidonvilles, enfin, accueillent une part réduite de la population citadine. [...]
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