Comment l'Indonésie s'inscrit-elle dans le réseau mondial ?

Thèmes abordés

Indonésie, Pays du sud, scène internationale, mondialisation, puissance mondiale, facteur de puissance, économie, territoire insulaire, échanges commerciaux, diversité culturelle, tourisme, ONU Organisation des Nations Unies, Conseil de sécurité de l'ONU, représentativité, droit de véto, COP21, consommation d'énergie, émissions de CO2, changement climatique, perspectives d'avenir, objectif 2050

Résumé du document

À travers notre étude, nous allons traiter du cas de l'Indonésie, en essayant de comprendre dans quelle mesure ce pays s'inscrit dans le réseau mondial. Pour ce faire, après avoir fourni quelques éléments indispensables à propos de sa puissance dans le monde, nous tenterons de faire valoir ses atouts sur la scène internationale, à partir de trois simulations de débat que nous établirons. Enfin, nous essayerons de déterminer les enjeux de ce pays, dans une perspective d'avenir fixée à 2050.

Extraits

[...] Toutefois, beaucoup de pays échappent à ce modèle, et à ce titre l'Indonésie peut être considérée comme un grand pays asiatique ayant initié sa phase de développement plus tardivement que ses homologues, par exemple japonais d'abord, ou chinois ensuite. Malgré les perspectives que nous venons de décrire et qui semblent toutes se diriger vers une amélioration globale de la situation, l'élément lié au contexte actuel constituant un objet d'actualité majeur est impossible à omettre. L'apaisement des relations est donc primordial afin de permettre une ouverture internationale de plus en plus importante de ce pays, en cessant ainsi de se mettre à dos les plus grandes puissances. [...]

[...] Au regard de sa puissance dans le monde, dont nous avons listé les particularités ci-dessus, l'Indonésie doit forcément ouvrir au moins une agence mondiale dans l'une de ces villes. Compte tenu des critères démographiques donnés ci-dessus, nous ferons nos propositions exclusivement sur l'île de Java, qui est, et de très loin, la plus reliée au reste du monde. Parmi les nombreuses villes que compte l'île, nous retiendrons essentiellement Jakarta, ville au sein de laquelle se concentrent notamment 8 agences ou bureaux régionaux de l'ONU, mais aucun siège d'organisation internationale, pour une métropole qui dépasse 30 millions d'habitants tout de même. [...]

[...] Mais aucune spécificité ne contribue à faire rayonner Jakarta, et pas même l'Indonésie dans son ensemble, sur le plan international. Par rapport à la progression moyenne des villes dans le monde, Jakarta semble perdre du terrain dans les différents classements comparatifs : ainsi, la ville progresse dans bien des domaines, mais moins vite que les autres. Néanmoins, l'Indonésie semble se démarquer sur un critère qui lui est spécifique : son rayonnement culturel fort lui confère le rôle de destination touristique, lequel ne cesse de croître. [...]

[...] De manière générale, elle préconise de raisonner en termes de part, ou pourcentage, et non en termes de quantité chiffrée, ce qui permet de considérer des données proportionnellement à la consommation de chaque pays. En effet, privilégier les quantités réelles reviendrait à considérer de plus grandes inégalités entre les pays, ce qui pourrait être source de tension. Comme nous l'avons dit ci-dessus, l'Indonésie doit s'engager à ne pas augmenter sa consommation, et préconise par ailleurs que tous les pays fassent de même. Pour ce faire, elle propose de fixer une date butoir, en l'occurrence 2050. [...]

[...] Concrètement, l'Indonésie propose de se baser sur les chiffres de 2009, mis à notre disposition, et de se référer en particulier à la moyenne mondiale, soit 4,6 tonnes de CO2 par habitant environ. D'ici à 2050, chaque pays devra ainsi avoir baissé sa propre consommation énergétique par habitant pour la mettre au niveau de la moyenne mondiale de 2009 que nous venons de donner. Pour les pays qui d'ores et déjà ont un niveau inférieur à 4,6 tonnes de CO2 consommés par habitant, leur principal objectif est de ne pas augmenter d'ici 2050, ce qui ne devrait pas entraver leur développement, et même inciter au développement, car, comme nous l'avons dit ci-dessus, les baisses seraient valorisées à la proportionnelle. [...]