Bulle immobilière, villes fantômes, Chine, économie chinoise, échec immobilier, réformes économiques du pays, crise immobilière
La bulle immobilière : La bulle immobilière est une bulle spéculative résultant d'un écart entre une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers et une stabilité des salaires. Cette spéculation, quand elle s'accompagne de crédits, fait courir un grave danger économique pour les créanciers, mais aussi pour les emprunteurs.
Les villes fantômes : Une ville fantôme est une ville dont le peuplement est très largement inférieur à l'espace habitable à disposition. Dans la plupart des cas, la population a fui la ville. Dans le cas de la Chine, ce sont des villes nouvelles qui n'ont jamais trouvé une population, la faute à un prix du m2 bien trop élevé pour la majorité du peuple chinois.
[...] La bulle immobilière chinoise et les villes fantômes rejoignent un axe économique ainsi qu'un axe urbain. Elles sont les conséquences d'une politique économique monétaire ayant provoqué une évolution très forte du crédit. Mais puisque 15% du PIB chinois entre en articulation avec l'immobilier, un rapport trop important entre l'immobilier et la fiance pourrait faire basculer la Chine. Une explosion de la bulle comme en 2007 aux USA pourrait causer de gros dommages sur l'économie chinoise, d'autant plus que l'immobilier ne représentait que du PIB américain. [...]
[...] D'autres prétendent que les villes fantômes sont en fait de possibles refuges qui serviraient à abriter une partie du peuple chinois. Pourtant, la vérité semble plus terre à terre la Chine doit son essor économique à ses grands travaux, à l'exemple des Etats Unis et de l'Allemagne dans les années 30 pour relancer l'économie. Le problème est que les Chinois misaient sur le commerce extérieur pour prendre le relais et ainsi ils pourraient arrêter cette politique de grands travaux. Mais le problème est que depuis quelques temps, le commerce extérieur se porte moins bien, notamment depuis la crise de 2008. [...]
[...] Rapports avec les enjeux de la Chine. L'intérêt fondamental de la bulle immobilière et des villes fantômes se situe dans l'étude des réformes économiques du pays mais aussi sur l'impact de l'économie chinoise sur le monde. On pourrait aussi percevoir le sujet sous l'œil de l'urbanisme. En effet, les villes fantômes sont une tentative de promouvoir le peuplement du littoral chinois à défaut des zones rurales. Clairement, les villes fantômes sont autant des exemples de la crise immobilière que de la volonté du gouvernement chinois à provoquer un exode rural évoqué plus tôt. [...]
[...] Trois facteurs principaux expliquent cet échec immobilier : - Villes bâties dans l'empressement et dans un contexte de crédits immobiliers faciles à obtenir. - Les habitations sont aujourd'hui bien trop chères pour accueillir la majeure partie de la population chinoise. - On remarque l'absence de services, d'accès performants mais aussi d'institutions. Des centaines de sont donc inoccupés. Pour autant, la destruction courait plus chères que leur maintien. Les villes fantômes sont un stigmate de la crise immobilière chinoise et de la bulle spéculative. Dans la plupart des cas, les habitations occupées sont des résidences secondaires. [...]
[...] En 2014, une majorité de chinois vit en ville. Mais aussi, afin d'enrayer le ralentissement de la croissance économique, passée sous la barre des le premier ministre, Li Keqiang, a annoncé une nouvelle stratégie ambitieuse d'urbanisation qui pourrait inclure la création de neuf villes nouvelles et le transfert progressif de 250 millions de paysans vers les cités. Pour répondre à cet échec, le gouvernement chinois a décidé de baisser les taxes sur les secondes résidences. De 70% à 40%. Exemples : Jing Jin, initiée en 2005 : 500.000 places pour 10% occupées. [...]
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