L'Afrique sub-saharienne : approche urbaine - La ville africaine, menace pour le monde ou opportunité ?

Thèmes abordés

Afrique sub-saharienne, ville africaine, Lagos, urbanisation, colonisation, croissance démographique, inégalités sociales, déruralisation, migration, étalement urbain, mégapolisation, activité commerciale, industrie, structure urbaine, banlieue, ségrégation urbaine, coefficient de Gini, pouvoirs publics, insécurité, changement climatique, transport urbain, logement urbain

Résumé du document

L'Afrique est un continent annexé par les Européens. Avec différents axes de pénétrations et dominations : France, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne... Seulement l'Éthiopie et le Liberia sont restés indépendants. Les colonisateurs ont plus détruit de villes qu'ils en ont créées. Ceux-là n'ont pas créé l'urbanité.
Il y avait des villes avec différentes tribus.
Les Français et les Anglais créent des villes fortifiées le long des côtes, beaucoup de villes portugaises (ex : Lagos, colonisée par les Portugais puis reprise par les Britanniques).

Extraits

[...] La phase de décolonisation va s'accompagner d'un changement de noms des villes : on veut rompre avec l'époque coloniale et on rebaptise le nom des villes. Yamoussoukro, nouvelle capitale politique de la Côte d'Ivoire depuis 1983. Une urbanisation tardive et explosive La croissance démographique : Il y a un afflux de population jeune, cela laisse la possibilité de renforcer les populations Africaines. On a une surpopulation des zones rurales. « On assiste à une urbanisation démographique dans les pays pauvres qui s'opposent à l'urbanisation technologique » Milton Santos. [...]

[...] A l'époque précoloniale on avait les premières cités notamment dans le sud de l'Afrique subsaharienne avec les royaumes. Les premiers empires ce sont les cités Ethiopiennes, l'empire du Mali, l'empire Monomotapa . L'impact de la colonisation : L'Afrique est un continent annexé par les Européens. Avec différents axes de pénétration et dominations : France, Royaume-Unis, Allemagne, Belge, Italie, Espagne . Seulement l'Ethiopie et le Liberia sont restés indépendants. Les colonisateurs ont plus détruit de villes qu'ils en ont créées. Ceux-là n'ont pas créé l'urbanité. [...]

[...] Des réseaux de trains sont mis en place mais sont très récents, et coûtent très cher, ils sont donc en recherche d'investisseurs. Tous ces axes de transports sont en majorité présentes pour desservir les capitales. Les voies ferroviaires sont principalement issues de la colonisation, c'est aussi un coût conséquent de par l'entretient. Des projets ferroviaires chinois en Afrique sont présents pour renforcer les liaisons, pour dynamiser les territoires. Le transport aérien qui est nécessaire quant à la taille du continent, surtout sur la côte ouest. Le nombre d'aéroport est plus important dans les pays ou les investissements sont majoritaires. [...]

[...] Des stations de mini bus sont mises en place par des compagnies privées où les limites de passagers sont souvent dépassées ce qui amène généralement à des accidents. Outre les minibus, on se déplace beaucoup à l'aide de 2 roues. Les transports sont la majorité du temps dans le centre de la ville et on sert les quartiers riches et pas les quartiers pauvres. Très peu de routes, sauf au centre, le reste sont des chemins en terre battus souvent inondées. Ces transports engendrent des nuisances sonores importantes ou de la pollution, il n'y a aussi pas vraiment de code de la route. [...]

[...] Les plus riches habitent dans des espaces éloignées avec un style architectural similaires. Le coefficient de Gini : Le coefficient de Gini, ou indice de Gini, est une mesure statistique permettant de rendre compte de la répartition d'une variable (salaire, revenus, patrimoine) au sein d'une population. Autrement dit, il mesure le niveau d'inégalité de la répartition d'une variable dans la population. Ce coefficient est par exemple utilisé pour mesurer l'inégalité des revenus dans un pays. Il a été développé par le statisticien italien Corrado Gini. [...]