Avant de débuter cette étude sur le volcanisme dans le monde, il convient d'apporter une définition au terme « volcan ». Ce terme a pour origine l'île « Vulcano », appelée ainsi en l'honneur du Dieu du Feu Romain Vulcain. Un volcan est un relief terrestre, sous marin ou extra terrestre qui est né de l'éjection et de l'empilement de matériaux provenant de la montée d'un magma, dû à l'ouverture d'une fissure suffisamment profonde dans l'écorce terrestre. Le magma provient de la fusion partielle du manteau, ou plus rarement de la croûte terrestre. Cette éruption suivie d'une accumulation de matériaux, crée différents types de volcans selon la nature des matériaux de base, mais, globalement, le volcan prendra la forme d'une montagne conique surmontée d'un cratère ou d'une caldeira. Le volcan suscite la peur et l'admiration mais inspire, et ce depuis des siècles, une grande fascination. Cette force et ce danger que représentent les volcans ont poussé les scientifiques à s'intéresser aux mécanismes lié à la formation de ces grands édifices et à leur évolution au cours du temps. Le volcanisme est un processus qui a grandement influé sur la formation de la Terre et de la vie qui s'y est développé : la majorité des eaux de notre planète, celle des océans, provient des volcans.
En 1994, les géographes Simkin et Siebert ont recensé 1511 volcans continentaux actifs lors des 10 000 dernières années : on compte environ 40 éruptions volcanique par an, dont la moitié se produit en Asie. Les zones de frontières de plaques apparaissent comme la zone de localisation préférentielle, mais il n'est pas rare de trouver du volcanisme « intra-plaque ». Le débit moyen de lave de la Terre est d'environ de 4km3 par an, ce qui serait suffisant pour recouvrir la France d'un mètre de lave sur une centaine d'année. L'écorce terrestre est la matrice des volcans : elle est à l'origine de la production cumulée de volcans en « chaines » de faible largeur se trouvant soit à la périphérie des continents (Cordillère des Andes) soit au milieu des océans, le long des dorsales sous-marines. Il existe quelques exceptions à cela, mais, pour comprendre les mécanismes à l'origine de la formation des volcans, il faut d'abord étudier la formation des magma.
[...] L'aléa et le risque engendré par une éruption volcanique doivent tous deux être définis distinctement. En volcanologie, l'aléa se définit par rapport au phénomène volcanique qui engendre une menace. Le risque, lui, tient compte des dommages potentiels crée par l'aléa en intégrant la notion de vulnérabilité des milieux (naturels, agricoles, économiques, sociaux, des infrastructures et des constructions). Cela signifie qu'il faut qu'il y ait vulnérabilité pour que l'aléa engendre un risque : le risque est l'intersection entre un aléa et une vulnérabilité. [...]
[...] L'impact du volcanisme sur les sociétés humaines. Les conséquences du volcanisme, en comparaison avec les autres types de catastrophes perturbant l'équilibre planétaire, sont moins graves et d'occurrence plus faibles. En effet, d'après les scientifiques Wijkman et Timberlake, la décennie 1970 a compté 25 millions de personnes touchées par la sècheresse millions par les conflits civils et militaires et seulement 1 million d'autres désastres, dont les éruptions volcaniques. Cependant, tous les phénomènes volcaniques ne possèdent pas le même degré de dangerosité, de même qu'il est bon de préciser que le volcanisme tue également indirectement par les famines et autres épidémies causées par ces grands cataclysmes volcaniques. [...]
[...] Tout d'abord, les émanations de gaz. Nous avons vu qu'elles sont produites lors des deux grands types d'éruption : elles apparaissent comme nécessaires au processus d'éruption. Ces gaz sont émis au niveau de la gueule (ou event) du volcan et sous forme de fumerolles sur ses flancs. Les gaz émis (principalement l'eau, l'hydrogène, d'acide chlorhydrique, l'hydrogène sulfureux, l'oxyde de carbone, etc.) par les volcans sont toxiques et dangereux pour les Hommes ou les animaux à proximité du volcan. Notons par ailleurs que le gaz émis principalement est la vapeur d'eau, qui ne nuit pas, bien entendu, à la vie. [...]
[...] Dès lors, on pourra distinguer trois grandes formes de reliefs. Les jeunes volcans sont nés au cours du Quaternaire, mais aujourd'hui, certains sont toujours actifs. Étant donné leur brève vie à l'échelle des temps géologiques, ils restent peu touchés par l'érosion : leur forme reste définie par la nature de leurs éruptions. Tout d'abord, il y a le cône de scories qui est le type de volcan le plus connu. Sa taille est relativement importante, mais il est caractérisé par des pentes raides. [...]
[...] On a vu par ailleurs se développer une forme de classification des éruptions volcaniques, sorte d'énumération des caractéristiques globalement observées chez les différents volcans. Cette classification résulte d'une gradation des phénomènes en fonction de la viscosité des magmas et de leur explosivité. Cette méthode est pourtant très critiquée du fait de l'impossibilité d'associer un seul type d'activité éruptive à un type de volcan : ces derniers étant rarement la résultante d'un seul de ces types d'activité éruptive. Voyons l'état de cette classification. [...]
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