L'Asie du Sud-Est, approximativement située entre le tropique du cancer et 15° de latitude sud, est une région où le climat, tropical à équatorial, suppose l'abondance d'eau, d'autant plus qu'il s'agit d'un territoire constitué d'une pléiade d'îles et de péninsules, au sein duquel s'imbriquent terres et mers ; d'ailleurs, tous les pays qui la composent, à l'exception du Laos, possèdent une bordure maritime. L'eau y est donc omniprésente sous toutes ces formes. La présence de la mer, assure, en outre, son unité à la région, facilitant les contacts entre les différentes îles et pays, elle permit la diffusion d'idées, de techniques… ayant donné lieu à la création de villes telles que nous les connaissons aujourd'hui. De la même façon, l'ancienneté du fait urbain et les villes gigantesques d'origine souvent récentes que l'on connaît à l'heure actuelle dans cette région du globe, ont un rapport étroit à l'eau, qui au cours de l'histoire, a dicté de différentes manières l'implantation et l'organisation de celles-ci. En effet, si certaines sont ordonnancées selon la mythologie indienne pour qui le principe de création viens du fleuve sacré qui coule de la chevelure de Siva pour irriguer et nourrir la terre des hommes ; d'autres encore, sont fondées selon les principes Feng Shui, pour lesquels un bon site urbain est, entre autre, celui qui permet de capter et d'évacuer l'eau. En Asie du Sud-Est, les villes ne sont donc généralement jamais très éloignées des points d'eau dans la mesure où celle-ci y est très abondante, les hommes de ces contrées n'ont alors eu aucune difficultés à trouver des points d'eau pour s'installer. Si l'eau et la ville sont donc intrinsèquement liées, et interfèrent l'une sur l'autre, la localisation des villes dépend alors largement du choix des hommes et des utilisations qu'ils souhaitaient faire de l'eau. Pour comprendre les interrelations qui existent entre l'eau et la ville en Asie du Sud-Est et savoir si l'abondance de l'une favorise ou handicape l'essor de l'autre ou, nous analyserons tout d'abord comment la présence d'eau entraîne la naissance et la croissance des villes, puis comment ces villes se développent et prennent forme autour de l'eau qui les environne, mais nous verrons enfin que si l'eau aide au développement des villes, elle est aussi source de problèmes…
[...] La ville se construit donc aussi autour de l'eau, en fonction de l'eau, afin d'en tirer le maximum de profit sans pour autant en subir les inconvénients ; elle agit, par le biais de ses habitants, sur l'eau en la maîtrisant, tout en limitant les contraintes qu'elle peut être amenée à engendrer, bien que vouloir vivre au plus près de l'eau est bien souvent synonyme de vivre les pieds dans l'eau. L'eau confère donc à la ville une certaine physionomie qui reflète les choix de développement des hommes. [...]
[...] L'eau y est donc omniprésente sous toutes ces formes. La présence de la mer, assure, en outre, son unité à la région, facilitant les contacts entre les différentes îles et pays, elle permit la diffusion d'idées, de techniques ayant donné lieu à la création de villes telles que nous les connaissons aujourd'hui. De la même façon, l'ancienneté du fait urbain et les villes gigantesques d'origine souvent récentes que l'on connaît à l'heure actuelle dans cette région du globe, ont un rapport étroit à l'eau, qui au cours de l'histoire, a dicté de différentes manières l'implantation et l'organisation de celles- ci. [...]
[...] Remarquons aussi que les risques liés aux tsunamis, frappant l'ouest de l'arc de la Sonde et de la Thaïlande, comme ce fut le cas en décembre 2004, contribue non seulement à la destruction des villes et des infrastructures côtière, mais ont également une incidence sur le tourisme, ce qui accroît la vulnérabilité économique des villes vivant du tourisme balnéaire et qui ont besoin de celui-ci pour se reconstruire B . aggravés par des aménagements non maîtrisés ou mal entretenus A l'heure actuelle, les canaux tendent à être supprimés dans un souci de modernité, afin d'éviter les désagréments d'une ville aquatique. Les plus grandes villes de la région nient alors leur proximité à l'eau en construisant, routes bitumées, ponts et autoroutes qui facilitent la circulation automobile, même si l'on remarque que les grands axes de circulation suivent le tracé des canaux et du fleuve. [...]
[...] Pour comprendre les interrelations qui existent entre l'eau et la ville en Asie du Sud-Est et savoir si l'abondance de l'une favorise ou handicape l'essor de l'autre ou, nous analyserons tout d'abord comment la présence d'eau entraîne la naissance et la croissance des villes, puis comment ces villes se développent et prennent forme autour de l'eau qui les environne, mais nous verrons enfin que si l'eau aide au développement des villes, elle est aussi source de problèmes I Le rôle de l'eau dans la naissance et le développement des villes s'Asie du Sud-Est A. L'eau un élément naturel à maîtriser qui explique la localisation des villes Les raisons pour lesquelles les hommes choisissent à priori un site aquatique ou peu éloigné de l'eau pour s'établir et fonder leurs villes sont multiples. L'eau proche de la ville peut avoir diverses fonctions. [...]
[...] Des aménagements anthropiques nécessaires à l'essor des villes Afin de tirer profit de la présence d'une eau si abondante et de minimiser les contraintes qu'elle engendre les hommes aménagent la ville, en fonction des choix qu'ils adoptent pour répondre à leurs besoins. Ils doivent alors gérer l'approvisionnement en eau, le drainage, ainsi que de se prémunir contre les crues des fleuves et les inondations. Pour utiliser l'eau disponible, l'homme est alors contraint de la maîtriser, c'est-à-dire l'apprivoiser, la canaliser et la conserver. Aussi devra-t-il élaborer un système de canalisations pour la capter et l'évacuer ; ainsi que des digues pour la contenir et éviter la propagation des crues. [...]
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