La ville ne fait pas ressortir le thème des violences urbaines, de la banlieue, et des problèmes médiatiques quotidiens, c'est une analyse plus profonde sur la création, la modification des villes et les évolutions comportementales.
[...] Les villes occidentales connaissent des formes d'exclusion représentant une menace pour la cohésion sociale. Mais ces formes d'exclusion ne suffisent pas à décrire les phénomènes de ségrégation dans les villes car ces phénomènes de ségrégation sont largement accentués apr la recherche par les populations elles-mêmes de l'évitement et de l'entre-soi A Les logiques urbaines de relégation Lorsque les grands ensembles ont été construits dans l'après-guerre, 1960-1970, ils répondaient à une démarche urbanistique volontariste et correspondaient à une confiance, à un optimisme permettant de rapprocher les conditions et de réduire les conflits sociaux. [...]
[...] La cité grecque a été ainsi le lieu où la population s'unit à la communauté, autour de l'idée de démocratie pour Athènes et cette ville façonne une façon d'être des individus d'où l'intérêt de souligner l'étymologie commune de urbs et urbanitas = les qualités de l'homme de la ville. Aujourd'hui, la ville est le cadre de vie de la plus grande partie de la population. Plus de la moiti de la population de la planète vit en agglomération depuis 2005. [...]
[...] Ils montrent que la ville de Chicago est une mosaïque d'espaces urbains dont le découpage et l'articulation correspondent à des processus sociaux. La forme de la ville était le résultat de processus accumulés d'intégration à la société américaine. L'extension c'est fait par rapport à son centre, quartier concentrant les différentes fonctions urbaines puis du centre partent un certain nombre de fonctions se développant dans les périphéries. Dans la première couronne autour du centre ville, on trouve les industries, les zones d'habitats détériorés. Elle sert de point d'entrée des nouveaux arrivants à Chicago d'où la présence de guettos. [...]
[...] Cette tour avait certainement une vocation religieuse et peut être d'habitation. On peut lire ce mythe comme une parabole montrant la ville, le fait urbain comme une tentative collective des hommes de dépasser leur condition, symbole de la ville lieu où les hommes cherchent à dépasser leur conditions, lieu où les hommes se constituent en société ou la ville comme source de division, d'incompréhension des populations. Il faut trois conditions pour considérer qu'un regroupement humain forme une ville : l'agglomération de constructions, certains traits sociaux de la population (au XVIII siècle, le statut de la population urbaine se traduit par un droit accordé à la bourgeoisie, un statut de bourgeois, il y a une diversité des activités économiques, culturelles, politiques qui fait que les habitants constituent d'une certaine manière une communauté), et une certaine dimension minimale à ce regroupement humain. [...]
[...] L'est et le nord ont été marqués par une forte industrialisation, l'ouest est marquée par une tradition de villégiature et les bassins d'emploi tertiaire sont plus importants dans l'ouest. Il y a des difficultés de mouvements en raison de cette distance spatiale, distance sociale par rapport à l'emploi. On ne possède pas dans ses relations les contacts nécessaires pour les opportunités d'emploi. Il y a des difficultés à créer des liens forts de solidarité de voisinage lorsque les populations vivent dans un quartier non pas par choix mais par le hasard de l'attribution bureaucratique des logements, distance légale avec le reste de la ville lorsqu'émerge dans ces quartiers une économie souterraine qui utilise l'isolement de ces quartiers et qui a intérêt à préserver cet isolement. [...]
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