Née de la volonté de Cortés, sur les ruines de la capitale aztèque de Tenochtitlán, Mexico est une des plus grandes villes du monde. C'est aussi la seule grande capitale latino-américaine installée loin des côtes. Cette localisation va à l'encontre de la logique colonialiste qui se veut proche de la mer et orientée vers la métropole. Mexico est un héritage aztèque, sa localisation s'explique principalement par la volonté de Cortès de reprendre l'organisation aztèque à son compte. Sa croissance naturelle et son pouvoir attractif en ont fait une des plus grandes villes du monde. Mais de mauvaises gestions à long terme et des conditions physiques difficiles débouchent aujourd'hui à une situation bien difficile pour ses habitants. Les défis d'aujourd'hui tels que la pollution, l'approvisionnement en eau, le logement, les disparités sociales, etc. ne doivent pas être pris à la légère.
A travers une approche historique je vais essayer de comprendre comment Mexico est devenu une des plus grandes villes du monde et j'analyserai ensuite les conséquences actuelles d'une telle évolution et les défis qu'elle représente.
[...] Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe-XIXe siècles)). Il faut approvisionner la ville en eau potable, mais aussi évacuer les eaux usées et saumâtres en évitant les infiltrations entre les deux réseaux et ce même pendant la saison humide. Il s'agit selon lui d'un paradoxe hérité de l'histoire L'alimentation en eau s'est d'abord appuyée sur les sources et lacs d'eau douce, puis sur le pompage des nappes phréatiques à la fin du XIXe siècle (vapeur puis électricité). [...]
[...] Cortés fut identifié à Quetzalcóatl, le dieu Serpent à plumes, créateur de l'humanité avec son sang, dont le retour depuis l'Est marquerait la fin du monde. En septembre 1519, Cortés saborde ses vaisseaux pour mieux s'assurer de la fidélité de ses hommes. Puis il marche sur Tenochtitlán. Les conquistadors ne sont qu'une poignée, environ cinq cent soldats, mais ils sont aguerris. Leurs armes à feu, leurs cuirasses et leurs casques ainsi que leurs chevaux les avantagent au combat. Il s'est aussi ménagé l'alliance des ennemis des Aztèques : Totonaques, Otomis et Tlaxcaltèques. [...]
[...] Ces tribus étaient la ressource principale de la ville, car les chinampas servaient plutôt à la production de luxe comme les fleurs pour les rites religieux. On estime alors, que la ville pouvait contenir 60 à 200000 habitants (avant l'arrivée des colons Universalis, Guglielmo) alors que son bassin pouvait en contenir plusieurs centaines de milliers (ce sont d'ailleurs les hauts plateaux qui étaient les plus peuplés de la région à l'époque avec environ 40 hab/km² (Bataillon)). Le plan de la ville, avec ses quatre avenues rejoignant le temple au centre en passant à travers le mur au serpent qui l'entoure, est une forme récurrente dans le symbolisme aztèque : une figure à cinq éléments, quatre points et un centre. [...]
[...] Le développement des moyens de transport, le train puis la route, favorisera le développement du commerce qui profite du marché important et quasi unique pour certains bien que constitue la ville et sa région et qui s'installera tout d'abord dans la ville coloniale puis le long des grands axes plus récents. L'industrie elle se développera principalement avec la politique de substitution des importations après les années 30 et sera favorisée pour des raisons pratiques à Mexico même. Dès les années 50, de petite ville, Mexico va passer au statut de grande métropole. Une large mutation va projeter le Mexique dans la modernité et le modèle de consommation américain va s'imposer comme voie à suivre. [...]
[...] Les taxis collectifs sont insuffisants, surchargés et chers pour les moins favorisés. Un système de cicruclation alterné et de diminution de la circulation en cas de pic de pollution a bien été mis en place mais il est insuffisant et ne règle pas fondamentalement le problème. De plus les ménages riches possèdent généralement deux voitures afin de pouvoir circuler toute la semaine. De cette pollution de l'air résultent des inversions thermiques favorisées par la longue saison sèche qui aggrave les problèmes de pollution en favorisant la stagnation de l'air sur la ville pendant la moitié de l'année. [...]
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