Vietnam : l’après « Doi Moi » une croissance forte mais nuancée

Résumé du document

Depuis les réformes mises en place au début des années 90, dites du « Doi Moi », la vie ne cesse de s'améliorer. En effet, d'après certains témoignages, il y a 21 ans il n'y avait même pas de réfrigérateur, ni de yaourt. Aujourd'hui, sa population d'une extrême jeunesse (50% de la population a moins de 22 ans) et consommatrice de biens et services, en fait l'un des marchés porteurs d'Asie.
Ceci explique en partie le fait, que la jeunesse dorée que l'on croise dans les rues de Hanoi, surfe sur Internet avec les tous derniers Smartphones, roule sur les tous derniers modèles de motos Honda ou Piaggio; de temps en temps, il n'est d'ailleurs pas rare de croiser un jeune vietnamien roulant en grosse berline, ou voiture de luxe.

Extraits

[...] Seulement leurs terres elles, intéressent et ainsi les gros projets d'urbanisation dont les responsables ont graissé la patte des cadres vont les exclurent avec une faible indemnisation qui pourrait assurer une reconversion. A nuancer toute fois qu'il faut bien que le Vietnam s'équipe en infrastructure tel que les routes, ponts, usine de traitement d'eau ou de recyclage des déchets. Ce qui est sûr, c'est que l'argent est maître et par conséquent cela crée des inégalités entre ceux qui peuvent payer et ceux qui ne peuvent pas. Un exemple : Le secteur éducatif. [...]

[...] La libération des prix agricoles et la décollectivisation des terres ont fait du pays, qui se débattait avec la faim, un exportateur de riz (2ème mondial après la Thaïlande) et de café (2ème mondial après le Brésil) de premier plan. La plus grande autonomie accordée aux entreprises et le développement des investissements étrangers ont amené une forte croissance du PIB industriel. Même accompagnées d'une inflation récurrente et d'une dévaluation de la monnaie nationale, ces réformes ont transformé de façon radicale les conditions de vie de la plupart des Vietnamiens. Ces réformes ont permis la croissance de l'économie vietnamienne. [...]

[...] Depuis les réformes mises en place au début des années 1990, dites du Doi Moi la vie ne cesse de s'améliorer. En effet, d'après certains témoignages, il y a 21 ans il n'y avait même pas de réfrigérateur, ni de yaourt. Aujourd'hui, sa population d'une extrême jeunesse de la population a moins de 22 ans) et consommatrice de biens et services, en fait l'un des marchés porteurs d'Asie. Ceci explique en partie le fait que la jeunesse dorée que l'on croise dans les rues de Hanoi, surfe sur internet avec les tout derniers Smartphones, roule sur les tout derniers modèles de motos qu'ils soient Honda ou Piaggio ; de temps en temps, il n'est même pas rare de croiser un jeune vietnamien roulant en grosse berline, ou voiture de luxe. [...]

[...] Ces financements peuvent prendre plusieurs formes, rénover un bâtiment, agrandir la cantine, aider l'organisation des jeunesses politiques, payer l'électricité ils représentent en moyenne entre 50 000vnd et 100 000vnd par personne, mais c'est une mesure systématique dans toutes les écoles publiques. Mais elles peuvent aussi être sous forme de cadeaux pour l'enseignant pour quelconques fêtes, c'est à celui qui donnera le plus. Ainsi un certain M. Tuân vivant à Nha-Trang (Au centre, sur la côte) à comparer en envoyant ces deux filles (étudiant au collège) dans les deux systèmes d'éducation, privé et public, afin d'en comparer les frais. Il a dépensé respectivement 32 millions de dong pour l'une et 41 millions de dong pour l'autre. [...]

[...] Un contraste Nord Sud. Premièrement statiquement, le Nord est plus pauvre que le Sud. En effet, leur taux de pauvreté en 2006 est respectivement 25% (nord-est) et (selon Martin Rama, économiste) et que le taux d'accroissement des inégalités dans les villes de Hô-Chi-Minh ville (HCMC) et Hanoi sont respectivement et 5%. Les PIB par habitant parlent aussi ainsi $1880 par an pour un habitant de Hanoi et $2500 par an pour un habitant de HCMV. La métropole du Sud est plus moderne, concentre plus de travail notamment, car elle attire plus les entreprises étrangères. [...]