Durant l'ère Edo, le Japon a connu une période florissante où loisirs et apprentissage rythmaient la vie des populations japonaises. L'exemple connu de ce phénomène sous le nom de « voie » exprime l'équilibre entre la religion et le divertissement, entre la technique et l'art. C'est un principe qui porte sur des pratiques où il est exigé un apprentissage auprès d'un maître.
Dès lors de nombreuses voies sont instaurées et traduisent symboliquement le plus souvent la sérénité ou un instant parfait. C'est ce que les Japonais appelèrent « les voies dô » pouvant montrer des activités qui légitimaient toute la vie de celui qui en pratiquait une ou plusieurs après sa mort ou le simple fait d'un passe temps pour d'autres.
[...] La médecine durant l'ère Edo se basait sur celle venant de Chine et ceci jusqu'au XVème siècle. La plupart de ces disciplines telles que l'astronomie par exemple se faisait par le biais d'école privée, de façon autonome sans atteindre le shogunat mis en place ces disciplines faisaient leur chemin au sein du Japon. Les Japonais s'appuient à cette époque beaucoup sur les pratiques chinoises, c'est le cas pour la pharmacologie et la botanique qui avait une grande influence sur les Japonais qui pratiquaient ce genre d'activités. [...]
[...] Ces trois branches étaient théoriquement identiques ou du moins très similaires. Néanmoins elles avaient chacune des caractéristiques diverses se rapportant à ce que nous pouvons appeler le bouddhisme et au shintô. Durant l'ère Edo, le pouvoir régnant reconnaissait les divinités appelées aussi kami mais aussi les divinités qui étaient destinées aux bouddhas. Au sein des provinces l'autorité religieuse était confiée alors à des préfets, des sanctuaires et/ou des monastères. Ce que nous appelons aujourd'hui le bouddhisme à l'époque avait une grande domination sur la société japonaise et celle-ci fut encore plus imprégnée durant la guerre contre les Occidentaux ou les habitants avaient pour obligation de s'inscrire dans des monastères. [...]
[...] La pêche fut aussi considérée comme un loisir seulement sous l'ère d'Edo, bientôt ceci fut une activité chic et acceptable par le gouvernement. Les religieux ne purent que très peu intervenir dans les jeux violents tels que les combats d'animaux, avec l'exemple le plus courant qui était le chien, puis le taureau, bien que proscrit par le pouvoir mis en place en conséquence des paris d'argent. Le divertissement de l'inu oie mono reflète bien la violence de ces loisirs guerriers ou des cavaliers tiraient à l'arc sur des chiens lâchés dans une arène. [...]
[...] Il était considéré comme un art d'accomplissement humain tout comme celui de la poésie et en était même adjoint à celui-ci ainsi cas la musique ou la voie du thé. La calligraphie était aussi indissociable d'une bonne éducation. Une grande distinction au sein des calligraphes émergea dans le pays dont on énuméra un groupe de trois personnes considéré comme les trois saints Il fut construit des écoles de calligraphie chinoise dont les plus prestigieuses furent celle de Kyôto mais aussi une seconde à Edo. [...]
[...] pour offrir ce divertissement à la cour et pour eux même, celui-ci s'instaurant progressivement et les pièces mises en scène étaient jugés sur la qualité des textes, la virtuosité du récit et du musicien. L'apparition de la marionnette fut aussi faite progressivement et ne manquait pas de charme au sein des spectacles. Néanmoins celui-ci connut beaucoup de codification sous le théâtre kabuki ou les rôles des femmes étaient joués seulement par des hommes acteurs accomplis. Enfin pour finir, nous avions aussi les courtisanes et les prostitués qui montraient une civilisation ayant une approche sans gêne particulière envers la sexualité. [...]
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