L'Ukraine a une superficie de plus de 600 000m2 et compte environ 46 millions d'habitants. Les frontières de ce pays ne sont pas établies en fonction des frontières naturelles. Au Sud elle est bordée par la Mer Noire, or la colonisation ukrainienne n'atteint son littoral qu'à partir du XVIIe XVIIIe siècle. A l'Ouest et au Nord-Ouest, ses frontières suivent plus ou moins les obstacles naturels : fleuves, rivières (Dniestr prout, Sian), et montagnes (Carpates), sans qu'il y ait de réelles correspondances. Le tracé des frontières à l'Est et au Sud reprend le tracé des cours du Don et du Donets. Ce pays s'est formé au cours de l'histoire en fonction des limites de peuplement ukrainien. En effet, ses frontières politiques correspondent à l'espace peuplé par les Ukrainiens, même si l'on note des exceptions sur la frontière entre la Russie et l'Ukraine.
[...] La dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie appelle une réforme du secteur énergétique. Sa production est assurée par 13 réacteurs. La catastrophe de Tchernobyl en 1986, a entrainé la création d'une zone d'exclusion suite à la pollution des cours d'eau et des sols. 700km2 autour des réacteurs sont interdits d'accès, et 50000 km2 sont contaminés. La crise après 1991 due à sa spécialisation et son retard dans l'industrie lourde, a entrainé une restructuration de l'industrie charbonnière. L'économie se base sur un réseau de transports multimodaux performant. [...]
[...] L'Ukraine entre histoire et géographie : problématiques de l'affirmation d'une Nation sur un Etat L'Ukraine a une superficie de plus de 600 000m2 et compte environ 46 millions d'habitants. Les frontières de ce pays ne sont pas établies en fonction des frontières naturelles. Au Sud elle est bordée par la Mer Noire, or la colonisation ukrainienne n'atteint son littoral qu'à partir du XVIIe XVIIIe siècle. A l'Ouest et au Nord Ouest, ses frontières suivent plus ou moins les obstacles naturels : fleuves, rivières (Dniestr prout, Sian), et montagnes (Carpates), sans qu'il y ait de réelles correspondances. [...]
[...] L'Ukraine historique (de l'Hetmanat cosaque) est sur sa rive droite. La présence polonaise, roumaine, juive résulte de l'accord polono-lithuanien de 1569. L'expansion de la rive gauche (moscovite) à l'ouest du pays est suivie, au XVIII, par l'avancée Russe jusqu'au littoral de la mer Noire, et permet la mise en culture des terres noires L'indépendance en 1917 fixe l'Etat sur dix provinces ukrainiennes. L'occupation russe a entrainé l'exode rural vers les nouvelles zones industrielles. L'extermination par la faim des campagnes Holodomor- au profit de l'industrie, la concentration des activités industrielles en extraction, manufacture, et industrie lourde ont entrainé un dépeuplement des campagnes, une concentration urbaine (comme dans l'Ouest et le bassin charbonnier du Donetz) et une saignée démographique (soit 6 millions de morts depuis l'occupation soviétique). [...]
[...] On relève la présence de communautés juives depuis l'antiquité en Crimée L'installation des Arméniens et Allemands très ancienne, et s'affirme au XVIIe-XXe, sous la domination impériale, avec arrivée des Allemands, de Grecs, Serbes, et Bulgares. Les Tatars de Crimée sont revenus dans la péninsule après avoir été déportés en Asie par le gouvernement soviétique en 1944. L'actuelle présence de groupes ethniques se stabilise après fixation des frontières. L'importance numérique des Russes résulte de l'occupation soviétique de la moitié du XVIIe au XXe. Le clivage Est et Ouest soulève des controverses : enclave de Sébastopol rejetée par les pro-Ukrainiens. [...]
[...] La base militaire russe de Sébastopol en Crimée est une enclave militaire russe et leur permet de contrôler les flux maritimes. La Roumanie revendique le retour de l'îlot Maican et l'embouchure du bras de Sulina. Le président biélorusse refuse de ratifier le traité signé en 1997, concernant ses frontières avec l'Ukraine. Partenaire de l'OTAN, l'Ukraine ne fait pas partie des candidats potentiels de l'Union européenne, et reste marquée par une forte dépendance russe. Bibliographie : Iaroslav Lebedynski : Ukraine une histoire en question, Présence Ukrainienne l'Harmattan Olivier de Laroussilhe : L'Ukraine, Que sais-je ? [...]
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