La place de la région Rhône-Alpes dans l'Union européenne

Résumé du document

A la suite de la Révolution française, les administrations regroupent certains départements afin de gérer plus efficacement le territoire. Plus d'un siècle et demi après ces rassemblements arbitraires, l'état désigne sous le nom de « région » le plus haut niveau de division administrative et/ou politique de la nation. Ces régions associent des collectivités possédant des caractéristiques en commun comme le climat, l'histoire, l'industrie... mais contrairement à d'autres, certaines régions administratives ne sont pas calquées sur ces critères. Notamment, le regroupement des 8 départements de la région Rhône-Alpes s'est effectué autour de l'espace polarisé par la ville de Lyon (...)

Extraits

[...] De cette délocalisation massive, découle une concurrence étrangère très vive, justifiée également par le coût dérisoire de la main d'œuvre, de la production et donc, du produit final. D'ailleurs, la concurrence étrangère sur les marchés à l'exportation a été, en 2002, la responsable de la crise du vignoble Beaujolais. De surplus, le millésime était d'une qualité moyenne cette année, en raison de mauvaises conditions climatiques. Le risque qu'encourent ces industries est la fermeture définitive, et la transformation de leur statut de puissante entreprise en un simple musée commémoratif, à l'instar du siège Couriot à St Etienne. [...]

[...] Conclusion Rhône-Alpes est une région très active, qui possède de nombreux atouts sur le plan naturel, industriel, culturel, économique et touristique. Cependant, des inégalités au sein même de la région perdurent, et de nombreuses industries régionales sont confrontées à de réelles difficultés. Si la région, l'un des Quatre moteurs pour l'Europe joue un rôle important sur la scène internationale, elle a volontairement omis d'entretenir ses propres entreprises dans le besoin. Si la région tente d'établir un continent européen plus harmonieux, c'est l'Union Européenne, grâce à des aides financières, qui tente de construire une région Rhône- Alpes plus équilibrée ! [...]

[...] Le territoire est principalement constitué de hautes montagnes avec, à l'Est, le Massif alpin, et à l'Ouest, le Massif Central. Ces endroits bénéficient bien sûr de la plus grande attention puisqu'ils fournissent une part majoritaire de la richesse régionale, grâce au tourisme. Les endroits de plaines, avec la partie médiane du sillon rhodanien, de plateaux, mais aussi de montagnes non pourvues de stations hivernales, qui attirent moins de touristes que leurs confrères montagneux élevés, sont alors délaissés par la région. [...]

[...] La position du territoire est, de plus, privilégiée au sein de la France et de l'Europe : à la frontière de l'Italie et de la Suisse, elle constitue un carrefour idéal entre l'Europe du Nord et l'Europe du Sud, mais aussi pour l'Europe alpine, puisqu'elle facilite le passage entre l'axe rhénan et l'axe méditerranéen. Sa proximité avec la dorsale européenne facilite l'interactivité avec les grandes métropoles européennes limitrophes. D'ailleurs, ces échanges sont largement facilités par un réseau de transport très développé, combinant embarcations navales, routes, autoroutes, train et avion. Le transport maritime est, tout d'abord, assuré sur un axe Nord-Sud par le Rhône qui traverse la région. [...]

[...] En 2002, Roanne, ville spécifiée dans l'armement et le textile, avait multiplié les dépôts de bilan, l'entreprise Lejaby, producteur de lingerie féminine se trouvait également en difficulté et le vignoble Beaujolais était en crise à cause d'une surproduction et une baisse des ventes considérables. Malgré la qualité des produits et la modernisation des industries et de l'agriculture, les exemples d'entreprises en difficulté sont en constante augmentation . Alors, quelle est la cause de cette confusion de plus en plus généralisée ? Les facteurs de crise sont surtout d'origine externe. Ainsi, la délocalisation dans les pays où la main-d'œuvre et les coûts de production sont diminués est l'une des causes principale du démembrement des entreprises françaises et européennes. [...]