« Frontières. En géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l'une des droits imaginaires de l'autre. » La notion de frontière est souvent problématique dans le monde géographique et politique actuel, puisque certaines limites ne sont pas reconnues, d'autres sont conflictuelles ; d'où un des intérêts de l'enseignement de la géographie scolaire : c'est ce qu'a bien compris la ville turque d'Istanbul, qui distribue à ses élèves des cartes du pays. Cependant, ces cartes ont fait polémique puisqu'elles ne sont pas tout à fait sincères : en effet, la Turquie s'est appropriée des territoires arméniens, a annexé certaines régions de Géorgie et d'Azerbaïdjan, et qui a totalement englobé l'île de Chypre dans son territoire. Il semblerait que la Turquie, depuis de nombreuses années, entretienne des relations relativement tendues avec les pays voisins.
[...] Cependant, en politique étrangère, Kemal tient au principe de neutralité, et se tient d'intervenir dans les conflits régionaux : il s'agit réellement de consolider le pays, d'en faire un lieu homogène ethniquement et religieusement : la Turquie se ferme au pays voisins pour devenir un État purement Turc Voir carte 1 en annexe Toutefois depuis quelques dizaines d'années, après s'être consolidée, la Turquie tend à s'ouvrir de nouveau : en 1959, la Turquie demande son adhésion à la CEE, puis réitérera sa demande en 1987 à celle-ci qui s'est alors transformée en Union Européenne. En effet, la Turquie mise sur la petite parcelle de territoire qu'elle a sur le continent européen pour prétendre à rentrer dans l'UE, et tourner le dos au Proche Orient. [...]
[...] La Turquie, ses frontières et ses espaces frontaliers Frontières. En géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l'une des droits imaginaires de l'autre. La notion de frontière est souvent problématique dans le monde géographique et politique actuel, puisque certaines limites ne sont pas reconnues, d'autres sont conflictuelles ; d'où un des intérêts de l'enseignement de la géographie scolaire : c'est ce qu'a bien compris la ville turque d'Istanbul, qui distribue à ses élèves des cartes du pays. [...]
[...] La Turquie est un pays où la diversité des frontières est importante : en effet, ce pays, dont la capitale est Ankara, est situé en Anatolie et dans les Balkans, et est bordé par six mers, dont la mer Méditerranée et la mer Noire, ainsi que par huit pays : la Syrie, l'Irak, l'Arménie, la Géorgie, la Grèce, la Bulgarie, l'Iran et l'Azerbaïdjan ; dont les frontières ont été clairement délimitées grâce au traité de Lausanne en 1923, et sont depuis restées stables. Le pays est découpé en deux parties, une partie européenne, qui correspond à de sa superficie totale, où cependant 17% de sa population totale estimée à habitants y vit, qui est située à l'ouest du détroit de Bosphore et du détroit des Dardanelles. La seconde partie est celle de l'Anatolie, géographiquement considérée asiatique. Ainsi, la Turquie est un pays à une grande diversité frontalière, dont les frontières terrestre représentent km en tout. [...]
[...] En effet, elle abonde dans une zone stratégique pétrolifère et de gaz naturel qu'est la région de la mer Noire D'après le droit de la mer, une zone économique exclusive (ZEE) est un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources Voir carte 2 annexe La puissance régionale de la Turquie se mesure également au niveau politique et au niveau diplomatique : le pays turc noue une alliance avec Israël, et pacifie ses relations avec l'Arménie:grâce au tourisme qui s'est intensifié dans les années 1980, avec les stations balnéaires très fréquentées, nous pouvons désormais dire que la Turquie est un pays aux interfaces dynamiques. Même si le pays semble être éclaté entre Europe et Proche-Orient, le territoire turc semble être plus orienté vers sa partie européenne. [...]
[...] Tournée vers l'Europe ou l'Occident en général, la Turquie semble vouloir évoluer et se pose des objectifs ambitieux, comme rentrer dans l'UE. Cependant, ce pays qui n'entretient pas de bonne relations avec ses États voisins, semble ne pas être non plus accepté parmi les Européens. Depuis les années 1990, autrement dit depuis l'éclatement de l'URSS, la Turquie affirme une volonté de sortir des frontières, ces années étant donc marquées par un important débat sur la question de l'intégration de la Turquie à l'Union européenne. [...]
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