Tokyo compte 18 millions d'habitants. Elle est à ce titre la plus grande ville Japonaise et une des plus grande métropole mondiale. L'enjeu pour Tokyo n'est-il pas double : réussir une politique de desserrement du centre et de la proche banlieue vers la périphérie et en même temps, pratiquer des politiques de décentralisation efficaces en faveur de régions comme Hokkaïdo ou le Tohoku ?
[...] Ainsi, Osaka est relativement indépendante de Tokyo. Les voies de communication sont développée entre ces villes ce qui facilite leurs échanges : Shinkansen environ 2000 kms, autoroutes environ 3000 kms, le projet de TLM : train à lévitation magnétique et enfin, le cabotage par la mer intérieure qui est un moyen fréquemment utilisé. Il n'y a pas réellement de délocalisations entre les villes de la mégalopolis, chacune joue un rôle d ‘entraînement sur l'autre ce qui les entraîne dans une sorte de spirale du dynamisme. [...]
[...] Depuis quelques années cependant une certaine logique de desserrement se met en place. De nouveaux quartiers d'affaire apparaissent à la périphérie de la ville. Au sud Shinagawa, au nord Ueno, à l'est Shinjuku. De plus, deux villes nouvelles se sont dévelopées : tama et Mahuhari. Enfin, Tsuhuba en elle-même participe aussi au desserrement. Transition De tels atouts tendent à prouver que Tokyo est dominateur de l'espace japonais. Mais est-ce aussi simple ? Tokyo n'a-t-elle pas des rivales ? Quels rapports entretient-elle avec les villes en plus difficulté ? [...]
[...] La ville de Tokyo, tout en étant facteur d'entraînement et de dynamisme crée des disparités qu'elle semble vouloir réduire. Tokyo doit rester forte à l'échelle nationale et mondiale tout en aidant les villes plus en difficulté. Ainsi, l'analyse de cette grande métropole se limitera tout d'abord à l'échelle locale avec la mise en valeur des atouts de Tokyo et de l'enjeu du desserrement urbain. Puis, dans un deuxième temps, l'étude portera sur les rapports entre Tokyo et son espace. I. La puissance de Tokyo a une origine historique. [...]
[...] Par contre, les emplois industriels stagnent dans le Tokkaïdo et le Setouchi, ont progressé de de 87 à 91 à Kyushu et les croissances les plus fortes sont à Hokkaïdo et dans le Tohoku. Pourtant les potentialités les plus fortes restent vers Tokyo : 28,5% de l'industrie japonaise à l'ouest de la mégalopolis à Kyushui dans le Tohoku et à Hokkaïdo. Ainsi Tokyo, malgré des tentatives dont la ré&ussite est en demi-teinte, voit son poids renforcé. Les hiérarchies urbaines n'ont pas évolué, Tokyo reste dominatrice de son espace. Conclusion Tokyo semble avoir subi des changements que la société japonaise entière a d'ailleurs vécus. [...]
[...] Une forte périurbanisation et de grandes banlieues se sont beaucoup développées avec à interstices réguliers des espaces cultivés. Chaque année, la ville gagne sur la campagne (qui recule de par Même si les embouteillages restent fréquents, les réseaux de transport sont assez bien développés. Tokyo est donc une grande métropole nationale et mondiale aux nombreux atouts et à la population encore en croissance. Tokyo domine son espace, pratique des politiques de décentralisation vers des espaces en difficulté et est facteur de dynamisme pour la mégalopolis. [...]
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