La situation tibétaine est une préoccupation actuelle trop souvent ignorée en ce 21e siècle. L'occupation chinoise et sa répression sur la culture du peuple tibétain sont un problème politico-social à l'échelle internationale. De plus, l'inactivité des autres Etats du monde est due aux enjeux économiques qu'engendre le gouvernement chinois et cette occupation entraîne la disparition de certains traits culturels principalement dans le domaine religieux. Cette disparité provoque de nombreuses conséquences comme l'exil de tout un peuple vers des pays frontaliers et le changement de gouvernement.
Un pays où régnaient la paix et l'harmonie est devenu en quelques années un pays de guerres, de haine et de fuites. Les Tibétains ont vu la destruction de leur patrimoine traditionnel et la disparition progressive de certaines de leurs libertés fondamentales pour laisser place à une République populaire chinoise. Cela nous amène donc à nous demander en quoi la sinisation chinoise tend-elle à faire disparaître la culture tibétaine.
Nous tenterons d'expliquer que l'intérêt chinois pour le territoire tibétain a entraîné la perte de l'identité culturelle et territoriale du Tibet.
La première alliance avec la Chine fut en l'an 641 lorsque le roi Tibétain Gampo épousa la princesse chinoise wencheng. La Chine, vaste continent a signé un traité de paix avec le Tibet en 821 pour lui garantir une certaine liberté. Cependant, le Tibet a été conquis par les Mongols puis par la Chine au XIIIe siècle avec la dynastie des Yuan au pouvoir.
Depuis 1652, on peut officiellement caractériser la relation entre les deux pays comme étant une relation de prêtre-patron, de maître religieux à protecteur laïc: ‘cho-yon'.
[...] C'est ainsi que le dalaï-lama décida de s'enfuir en Inde dans la nuit du 16 au 17 mars 1959. Cela provoqua une guerre de trois jours dans Lhassa, on a pu compter 4000 prisonniers tibétains et 2000 civils morts et des réformes démocratiques, imposés par les Chinois soit la collectivisation forcée des terres tibétaines. Le Plan de paix en cinq points en 1987 Deng Xiaoping succède à Mao Zedong, il décollectivise les terres tibétaines, permet le cours à la religion Cela permit au Dalaï-Lama d'exposer pendant le Congrès américain du 21 septembre 1987, un plan de paix en cinq points. [...]
[...] Ainsi, de nombreux fonctionnaires et commerciaux chinois han (ethnie majoritaire en Chine) viennent s'installer au Tibet alors que de nombreux Tibétains trouvent difficilement du travail et que les monastères sont durement contrôlés par le pouvoir central. Il est vrai que la Chine apporte de nombreux avantages au Tibet en termes d'infrastructures et de développement, mais l'économie repose sur des échanges inégaux. En effet, les Chinois détiennent la majorité des commerces et ils en retirent tout le profit. En 1980, sur les commerces et restaurants de Lhassa, seuls 300 appartiennent à des Tibétains. [...]
[...] De plus, le Tibet possède 3 grandes régions naturelles : le haut Tibet qui est un immense plateau désertique ( entouré de reliefs montagneux, puis le Tibet oriental qui sont des vallées dans lesquelles s'écoulent le Mékong ou le Yang-tseu-kiang qui font partie des plus grands fleuves d'Asie ; et enfin le Tibet méridional qui est en fait le Tibet utile, car il se compose d'une vallée qui s'étend sur 1000 km et à une altitude moyenne. On peut dire que le Tibet offre une diversité dans sa structure et sa topographie donc certains atouts non négligeables. En terme de climat, le Tibet se caractérise par un climat montagnard semi-aride. Les précipitations sont très faibles et des vents violents soufflent toute l'année surtout au nord du territoire. Puis de brutales chutes de température se produisent fréquemment après le coucher du soleil. [...]
[...] Un pays où régnaient la paix et l'harmonie est devenu en quelques années un pays de guerres, de haine et de fuites. Les Tibétains ont vu la destruction de leur patrimoine traditionnel et la disparition progressive de certaines de leurs libertés fondamentales pour laisser place à une République populaire chinoise. Cela nous amène donc à nous demander en quoi la sinisation chinoise tend à faire disparaître la culture tibétaine. Nous tenterons d'expliquer que l'intérêt chinois pour le territoire tibétain a entraîné la perte de l'identité culturelle et territoriale du Tibet. [...]
[...] Ce système permet au gouvernement chinois de garder un contrôle absolu sur la population tibétaine pour éviter toute rébellion ou opposition. Il est vrai qu'il n'existe pas de région autonome du Tibet, comme voudrait le faire croire le gouvernement chinois. Le pouvoir est détenu par le parti communiste chinois régional dont le premier secrétaire a toujours été un chinois. Et un tibétain ayant un quelconque pouvoir dans la hiérarchie est toujours secondé par un chinois qui détient le pouvoir de décision. En outre, avec la politique d'acculturation de Xiaoping, l'enseignement secondaire et supérieur se fait en chinois. [...]
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