Appartenant à deux continents, ayant 11 fuseaux horaires et plus de 17 millions de km², la Russie est le plus grand État du monde, malgré la dissolution de l'URSS (22 millions de km²). Le territoire russe représente 11% des terres émergées. En théorie, le plus vaste pays devrait aussi être le plus peuplé, cependant, la Russie ne se place qu'à la 9e position en terme de population alors que le pays le plus peuplé, la Chine, n'est que 3e par sa superficie. Comment expliquer ce constat ? Pourquoi la Russie n'est-elle pas, logiquement, le pays le plus peuplé ? On peut se demander quelles conditions naturelles affectent son territoire et quel est leur poids dans l'occupation de l'espace. Pour réaliser cette étude, nous allons, dans une première partie, voir les facteurs de maîtrise et les obstacles du territoire russe et dans une seconde partie, nous allons dresser une typologie selon les différentes caractéristiques observées au préalable.
[...] Celui-ci est lui-même subdivisé en 3 sous climats avec d'ouest en est : le climat continental russo-polonais caractérisé par un hiver long et froid et un été relativement long et chaud, le climat continental sibérien caractérisé par un hiver très froid et un été très court, ces deux climats possèdent une amplitude thermique annuelle forte et des précipitations peu abondantes et enfin le climat hypercontinental avec un hiver glacial et peu neigeux, un été très court, l'amplitude thermique annuelle la plus forte de la planète et de faibles précipitations. C‘est à Oïmiakon, dans l'est de la Yakoutie, que l'on relève les températures les plus basses : - 72°C en moyenne en janvier, cette ville correspond au pôle du froid de l'hémisphère Nord Un climat polaire à l'extrême nord. Un quart du territoire se situe au nord du cercle polaire Arctique. Du fait de l'angle d'incidence des rayons solaires qui est très faible, la surface du sol reçoit très peu d'énergie et donc une faible quantité de chaleur. [...]
[...] De plus, de fortes inégalités régionales apparaissent, ainsi, la partie européenne est privilégiée, cependant plus on s'éloigne, plus le réseau devient lâche. Au contraire, toute la Sibérie reste d'un accès difficile, à l'exception de la partie méridionale, le long du Document 4 : Le transport ferroviaire en Russie Transsibérien (relie Moscou à Vladivostok Tiré du site internet Wikipédia sur 9240 km) et du Baïkal Amour (relie le lac Baïkal à la rivière Amour sur 4230 km). Cela renchérit le coût de l'exploitation des matières premières. [...]
[...] Puis, attirés par les salaires élevés, de nombreux Russes ont accepté de partir travailler dans les villes industrielles et minières de Sibérie. Une très forte inflation depuis 1991 a incité beaucoup d'entre eux à retourner vers les villes européennes. La partie orientale de la Russie apparaît donc comme un espace sous- peuplé et en réserve, délaissé et en déprise. Pour conclure, nous pouvons dire que la Russie est un pays très richement doté, mais qui subit de très fortes contraintes, notamment celle redoutable du froid. [...]
[...] Les réserves d'hydrocarbures sont également considérables. Les principaux champs pétrolifères se trouvent en Sibérie occidentale, qui fournit la moitié de la production, et dans la région Volga-Oural, qui en fournit un tiers. Les principaux gisements de gaz naturel se situent à proximité des gisements de pétrole ainsi qu'en Sibérie septentrionale, le long du littoral arctique. Les réserves de pétrole se placent au 8e rang mondial et celle du gaz naturel au 1er rang. De plus, la Russie possède l'une des plus importantes réserves d'or du monde, mais aussi du minerai de fer, du manganèse, du nickel, de la bauxite, du cuivre, du plomb, du zinc, de l'argent, de l'étain, du mercure, de l'amiante ou encore du magnésium. [...]
[...] La ville est essentiellement tertiaire, Moscou reçoit 50% des investissements étrangers en Russie, mais l'industrie est encore largement présente puisque la région de Moscou constitue la première région industrielle du pays. On trouve une région industrielle importante en reconversion autour de la Volga. La partie européenne possède un réseau de communication dense, amplifié par le système des cinq mers et une forte densité de transports qu'ils soient routiers, fluviaux et surtout ferroviaires. Le niveau de vie y est supérieur à celui du reste du pays. [...]
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