Les Démocraties populaires sont des régimes instaurés dans les pays de l'Europe de l'est à partir de 1945-1947 et dans lequel l'organisation politique, économique et sociale est calquée sur celle de l'URSS.
Chronologiquement, l'Albanie et la Bulgarie (1946), la Roumanie et la Pologne (1947), la Tchécoslovaquie (1948), la Hongrie et la RDA (1949).
Alors que l'Europe occidentale est en voie d'unification et amorce un développement économique sans précédent (reconstruction puis Trente Glorieuses), ces démocraties populaires subissent de 1947 à 1989 la domination de l'URSS, domination qui ne disparaît au moyen de révolutions qu'à partir de 1989, dates des premières élections libres (...)
[...] Alors que l'Europe occidentale est en voie d'unification et amorce un développement économique sans précédent (reconstruction puis Trente Glorieuses), ces démocraties populaires subissent de 1947 à 1989 la domination de l'URSS, domination qui ne disparaît au moyen de révolutions qu'à partir de 1989, dates des premières élections libres. Problématique Quels sont les effets du stalinisme et de la guerre froide sur les démocraties populaires ? Comment expliquer la tutelle soviétique ? La période poststalinienne marque-t-elle un relâchement de la pression soviétique ? Pourquoi les démocraties disparaissent-elles en 1989 ? I. L'ordre Stalinien (1947-1953) : L'Europe de L'EST à l'heure soviétique. A. L'héritage de la seconde guerre mondiale (1945) : un contexte favorable à l'expansion du communisme. [...]
[...] L'URSS craint la mort du bloc est donc le 20 août 1968, les forces du Pacte de Varsovie envahissent le pays et écrase le Printemps de Prague On ne peut toucher aux fondements du système soviétique. La réforme est impossible : doctrine de la souveraineté limitée Démocraties populaires s'enfoncent dans la stagnation économique et l'immobilisme politique. La résistance des sociétés civiles s'organise et donc naissance de la dissidence (regroupement illégal d'individus, souvent des intellectuels, qui contestent le régime communiste et souhaitent le réformer voire le renverser). [...]
[...] Très vite, les Républiques socialistes soviétiques appellent à la liberté, les premières étant les pays baltes. C'est bientôt l'heure de l'éclatement (1991) et la fin officielle de la guerre froide . [...]
[...] Dans la nuit, la foule est-berlinoise se précipite pour passer à l'ouest en cassant le Mur à coup de pioche, c'est la chute de mur de Berlin Les événements passé en RDA font écho dans toutes les démocraties populaires à Prague (Tchécoslovaquie), le bureau du parti communiste démissionne et le 11 décembre 1989, le gouvernement à majorité non- communiste avec Vaclav Havel à l'issue de cette Révolution de velours En Bulgarie, les communistes conservateurs sont écartés et en Roumanie, les époux Ceausescu exécutés (après diffusion d'images fabriquées d'un charnier). En Yougoslavie et en Albanie les dictatures ont un sursis car elle c'était assouplie. En Yougoslavie, le régime implose en 1990. Conclusion Fin des démocraties populaires qui peu à peu vont s'ouvrir à la démocratie préparant de fait la possibilité d'une adhésion à l'UE. Ces événements ont porté un coup mortel à l'URSS : en levant son joug sur l'Europe de l'est, l'URSS choisit de mettre son unité en péril. [...]
[...] Sur le plan sociale : propagande du parti qui glorifie le socialisme face à l'impérialisme occidental Artistiquement, le réalisme socialiste est la norme. La langue russe se répand dans tous les pays satellisés. Mise en place d'une police politique. Face à cette politique, quel est la réaction des démocraties populaires ? Certaines se sont opposées à cet état de fait, en 1948 la Yougoslavie de Tito décide de ne plus suivre le modèle soviétique. Exclue du camp socialiste par le Kominform Bureau d'information communiste c'est le schisme yougoslave. Tito engage ensuit son pays dans la voie du non- alignement. [...]
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