Le Tadjikistan, pays de l'Asie Centrale et membre de la communauté des Etats indépendants (C.E.I), dont la population est estimée à 6 millions d'habitants, est victime d'un conflit sanglant qui dans ses différentes phases a fait plus de 50 000 victimes.
Ce conflit revêt des spécifiés à part. De surcroît, il a fait rapidement tâche d'huile dans la région du moment que l'on remarque déjà la diversité des intervenants extérieurs pour gérer la crise. De même que la multiplicité des alliances géopolitiques ne font que repousser inexorablement le pays dans l'impasse.
[...] En raison de leur confession ismaélienne, les autorités pamiris bénéficient d'une aide économique et humanitaire de la part de la fondation de l'Aghakhan, ce dernier étant le chef de cette communauté religieuse. 22- Les différentes phases du conflit : Un des épisodes les plus sanglants du post- soviétique : Le déferlement de violence qu'a connu le Tadjikistan à partir du printemps 1992 s'explique principalement par la dégradation du contexte interne. Le pays subit alors de plein fouet les conséquences économiques de sa récente indépendance politique (intervenue en septembre 1991). [...]
[...] En raison des orientations néo-communistes de ses dirigeants, Tachkent s'est ouvertement engagé en faveur du camp communiste. Son aide a été multiforme : soutien aux milices du front populaire Kouliabi durant la guerre civile de 1992, participation active des troupes régulières Ouzbèques aux côtés de l'armée tadjike dans des opérations contre l'opposition dans la vallée de Gharm et au Gorno-Badakhshan, intervention régulière de l'aviation ouzbèke contre les maquis islamistes, soutien matériel aux milices du général Dostom afin de sécuriser une vaste portion de la frontière afghano-tadjike. [...]
[...] Approvisionnées en armes à partir de l'Afghanistan, les démocrates islamistes prirent alors le contrôle de la capitale. Aidés par les forces russes et ouzbeks, les procommunistes reprirent ensuite la ville puis le contrôle du pays, rétablirent le Gouvernement et lancèrent une compagne d'élimination de l'opposition, interdisant le parti de la renaissance islamique en 1992, ou le Lali Badakhchan, qui réclamait une plus grande autonomie pour la région du Gorno-Badakhchan (1993), et limitait la liberté de la presse. Pour pouvoir contrôler les autorités religieuses musulmanes, le gouvernement a établi une séparation des pouvoirs de l'État et du clergé. [...]
[...] Depuis lors, une sorte de paix chaude prévaut dans cette région, sous l'égide de Moscou. Des troupes russes sont ainsi déployées à Khorog, capitale du Gorno-Badakhshan ainsi que le long de la frontière afghane. La situation tendait d'ailleurs progressivement à se normaliser, surtout depuis la visite effectuée à la fin mai 1995 au Pamir par l'Agha Khan. Durant son périple, le chef spirituel des ismaéliens a appelé ses fidèles à déposer les armes et à renoncer à la violence, légitimant de fait le régime du président Rakhmonov. [...]
[...] Le Tadjikistan est une région extrêmement montagneuse. Sa superficie est de Km2. Sa capitale et ville principale est Douchanbé. 11- Le pays et les ressources : Les montagnes occupent 93 p.100 du territoire du Tadjikistan et presque la moitié du pays se situe à une altitude de 3000 m ou plus. Dans la partie orientale se trouvent le Pamir et la majeure partie du haut plateau du Pamir qui comprend le plus haut sommet de l'URSS, le pic du communisme [7495m]. [...]
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