Manifestations de la superpuissance américaine et leurs limites

Résumé du document

Les EU sont à la fois les premiers importateurs et les premiers exportateurs de la planète : en 2005, 9 % des exportations mondiales et 16 % des importations mondiales. Le déficit commercial est démesuré (546 MD de $ en 2003, 829 MD de $ en 2005) car le pays aspire voracement les produits bruts (énergie) et transformés (biens de consommation) venus du monde entier (...)

Extraits

[...] Les dettes moyennes des ménages représentent 115% de leurs revenus. - La dépendance énergétique est croissante, en particulier pour les hydrocarbures : même en produisant 350M de tonnes de pétrole (3ème rang mondial mais les gisements s'épuisent), les EU importent 60% de ce qu'ils consomment. On estime que les EU absorbent la quart du pétrole mondial pour de la population mondiale. Un modèle américain contesté Il est d'abord contesté de l'intérieur par des minorités laissées pour compte et mal intégrées, vivant souvent dans des ghettos urbains (noirs et latinos). [...]

[...] Depuis une quinzaine d'années, les riches ont tendance à s'enfermer (surtout dans la Sunbelt) dans des villes fermées (gated cities) protégées manu militari. - Les infrastructures, dont les transports en commun, souffrent de vieillissement et de sous investissement car les budgets des villes et des Etats locaux sont marqués par un endettement colossal : l'Etat le plus riche du pays, celui de Californie est en quasi faillite et a subi de gigantesques pannes de courant en 2004 à la suite d'une privatisation chaotique du réseau de distribution. [...]

[...] Il est important aussi avec l'UE autre pilier de la Triade ; l'Allemagne (5ème fournisseur et client) vend bien aux Etats-Unis milliards) mieux que l'Italie 14,2 milliards), la France milliards) ou le Royaume-Uni milliards). Le document montre donc que les Etats-Unis commercent surtout avec l'ALENA des échanges), puis l'Asie Pacifique (25 puis l'Union Européenne (18 : plus de des échanges avec la Triade et les pays ateliers. On peut noter l'absence de la Russie et des pays africains parmi les 20 premiers partenaires. [...]

[...] La carte recense aussi les interventions dans les conflits en cours (Philippines, Afghanistan, Colombie (contre la narco-guérilla), Irak. On estime en 2004 que plus de 200.000 militaires sont engagés dans ces pays et que près de 250.000 sont stationnés dans les bases à l'étranger (Corée du Sud, Okinawa au Japon, Europe surtout en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Turquie, dans le Golfe persique). Le système d'écoute électronique baptisé Echelon est récent et associe cinq alliés privilégiés aux Etats-Unis pour écouter et décrypter les communications mondiales. [...]

[...] La superpuissance militaire et diplomatique : Vainqueurs de la guerre froide depuis 1989-1991, les Etats-Unis ont renforcé leurs poids militaire et diplomatique au point d'apparaître comme le seul gendarme du monde La présence militaire des Etats-Unis dans le monde en 2004 mérite un examen approfondi : les pays membres de l'OTAN (16 avant 1989) sont plus nombreux car 10 pays d'Europe de l'Est ont adhéré depuis 1991 (donc la Pologne, la République tchèque, la Hongrie puis les Etats baltes et la Roumanie et la Bulgarie) à cette alliance sous commandement américain. Avec la Russie, les ex-pays soviétiques comme l'Ukraine et l'autres pays neutres, un Partenariat pour la paix existe depuis 1994. En Amérique latine, une alliance militaire et diplomatique existe aussi (sauf avec Cuba, Etat paria) dans ce que les Etats-Unis considèrent comme leur arrière-cour Ils ont longtemps hésité à rétrocéder au Panama le canal stratégique (1999) du même nom d'où ils contrôlaient l'Amérique du Sud. [...]