Au début des années 1960, le Royaume-Uni décide de se rallier à une construction européenne qu'il avait auparavant observée avec méfiance. Si sa première candidature, en 1961, est refusée par la France du général de Gaulle. Son adhésion est finalement votée et acceptée par référendum en 1973. Ainsi, le Royaume-Uni devient cette année là un membre de la Communauté économique européenne.
Avec son entrée dans le Marché Commun, le Royaume-Uni s'intègre donc progressivement à l'Union européenne. On peut alors observer que, malgré des échanges internationaux florissants, c'est principalement avec l'Europe qu'il commerce. La construction du tunnel sous la Manche facilite les échanges avec le continent, et vient sceller symboliquement ces rapports privilégiés (...)
[...] Depuis son adhésion tardive, le Royaume-Uni conserve auprès de ses partenaires continentaux une réputation de membre méfiant et à part. Son refus actuel d'adhérer à l'euro, son attentisme face aux décisions européennes confortent son image de plus grand pays eurosceptique, ce qui est confirmée par les chiffres : seuls 34% de sa population jugeraient positif le fait d'appartenir à l'Union européenne. Et depuis Margaret Thatcher, l'euroscepticisme touche plus ou moins toutes les tendances politiques. Ainsi, nous avons pu voir que l'intégration du Royaume-Uni à l'Europe ne se fait pas sans réticences, principalement dues à son insularité tant géographique que culturelle, à une crainte d'aliéner son authenticité séculaire. [...]
[...] SUJET : Quelle est la spécificité du Royaume-Uni dans l'Union européenne ? Au début des années 1960, le Royaume-Uni décide de se rallier à une construction européenne qu'il avait auparavant observée avec méfiance. Si sa première candidature, en 1961, est refusée par la France du général de Gaulle. Son adhésion est finalement votée et acceptée par référendum en 1973. Ainsi, le Royaume-Uni devient cette année là un membre de la Communauté économique européenne. Avec son entrée dans le Marché Commun, le Royaume-Uni s'intègre donc progressivement à l'Union européenne. [...]
[...] Quelles sont donc ses spécificités par rapport aux autres pays du continent ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps, les origines de l'originalité Britannique et dans un deuxième temps de quelles façons celle-ci se manifeste de nos jours. Pour finir, nous verrons ce qu'est l'euroscepticisme et sa place dans la société du Royaume- Uni. Tout d'abord, nous allons chercher à dégager les origines géographiques de la spécificité britannique. En effet, le Royaume-Uni est un archipel océanique, et le seul d'Europe. [...]
[...] Cet empire colonial entraîne la création, en 1884, du Commonwealth, association des ex-colonies britanniques. Le Royaume-Uni conserve, depuis, des liens privilégiés avec les pays membres. D'autres causes historiques participent à leur originalité telle que la religion. En effet, au XVIème siècle, le Roi d'Angleterre Henri VIII rompt avec le pape et Rome, créant forme la religion anglicane. C'est alors le seul pays d'Europe à n'être ni protestant, ni catholique mais les deux à la fois : catholique et réformé. Ainsi, fiers de leur insularité, de leurs liens privilégiés, et de leurs autres spécificités, les Britanniques ont des réticences à véritablement s'intégrer à l'Union européenne. [...]
[...] Cette relation privilégiée est due à Winston Churchill, qui estimait que ces deux pays avaient pour mission de préserver la stabilité du monde. Depuis 1945, ce lien politique, stratégique, et économique est toujours présent et ressurgit en temps de crise : en 2003, par exemple, les Britanniques furent les seuls européens à envoyer des troupes en Iraq pour répondre à l'appel des États-Unis. Ce lien ”spécial” est vu comme un handicap à la pleine participation du Royaume à la construction européenne. Et ce n'est pas le seul. [...]
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