Scramble for Africa

Thèmes abordés

Afrique, Europe, colonisation, exploration, intérêts, stratégies, puissances

Résumé du document

« Ici se trouve la Russie, la France est là et, nous, nous sommes au milieu. La voilà ma carte d'Afrique ! ». Otto von Bismarck justifie ici son peu d'intérêt pour la conquête de terres en Afrique en rappelant que des tensions sont présentes entre les grandes puissances dans l'Europe de la fin du XIXème siècle et jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Pourtant, lors de cette période, les grandes puissances coloniales l'Allemagne comprise vont aussi se livrer bataille pour le contrôle des terres africaines récemment explorées.

Extraits

[...] Le Royaume-Uni favorise l'autofinancement des colonies et les rattache à l'Empire quand il juge qu'elles ont une importance stratégique ou économique, exemple : les colonies établies par l'entrepreneur Cecil Rhodes comme le territoire qui prendra son nom : la Rhodésie du sud, futur Zimbabwe. Cependant, l'attention du pouvoir politique en Grande Bretagne se porte rapidement sur des places stratégiques, notamment dans le contrôle des routes maritimes par la Royal Navy. Le Royaume-Uni contrôle déjà depuis le début du 19ème siècle des ports importants comme le Cap, Aden ou Freetown. En 1882, les britanniques imposent aux français leur domination sur l'Égypte. [...]

[...] Scramble for Africa Ici se trouve la Russie, la France est là et, nous, nous sommes au milieu. La voilà ma carte d'Afrique ! Otto von Bismarck justifie ici son peu d'intérêt pour la conquête de terres en Afrique en rappelant que des tensions sont présentes entre les grandes puissances dans l'Europe de la fin du XIXème siècle et jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Pourtant, lors de cette période, les grandes puissances coloniales l'Allemagne comprise vont aussi se livrer bataille pour le contrôle des terres africaines récemment explorées. [...]

[...] Ainsi, la France signe 126 accords entre 1880 et 1914. Suite à ces accords, les chefs locaux s'engagent à ne pas conclure d'autres alliances avec d'autres puissances étrangères. Lorsque c'est le cas, il sont destitués par les colonisateurs. Les tensions entre britanniques et allemands sur la région de Zanzibar sont résolus en 1890 avec le traité de Heligoland-Zanzibar qui a pour conséquence l'instauration d'un protectorat britannique sur Zanzibar en échange de l'archipel de mer du Nord Helogoland. De plus, l'Allemagne confie au Royaume-Uni les territoires de la Deutsche Ostafrikanische Gesellschaft comme le Rwanda. [...]

[...] L'expédition remonte le Congo puis atteint le Nil. Le 10 juillet 1898, les français atteignent le poste militaire égyptien de Fachoda, situé dans l'actuel Soudan et qui est un lieu stratégique pour le contrôle de la région du Bahr el-Ghazal. En mars de la même année, les troupes de Lord Kitchener partent d'Égypte et remontent le Nil afin de conquérir les terres abandonnées par les italiens depuis la défaite d'Adoua. Le 18 septembre, Kitchener arrive à Fachoda et demande le départ des troupes françaises. [...]

[...] Finalement, la guerre est déclarée en 1899 entre les deux Républiques Boers (Transvaal et État libre d'Orange) et le Royaume-Uni. Les britanniques remportent la guerre et annexent les territoires Boers à leur empire colonial. Les résistances locales La progression des européens peut être ralentie par des résistances locales comme les zoulous d'Afrique du Sud qui battent les anglais lors de la bataille d'Isandhlwana en 1878. En 1896, les troupes éthiopiennes de Ménélik II, relativement formées aux armes des européens, battent les troupes italiennes à Adoua. [...]