L'urbanisation croît constamment : en 2006, le seuil de 50% de la population mondiale vivant en ville a été atteint. Ce développement constant des villes est aussi un développement des structures qui y sont établies : commerciales, industrielles, mais aussi sanitaires. Les structures de soin sont en effet souvent condensées dans les régions urbaines, les régions rurales étant souvent délaissées par manque de moyen et de demande. L'effet sur la santé est visible : la mortalité d'une ville diminue proportionnellement à l'expansion de la-dite agglomération. Pourtant, les villes n'ont pas toutes le même taux de mortalité, même pour des villes semblables en taille et en population. Et il ne faut pas non plus oublier le fait que l'OMS définit la santé comme un état de complet de bien-être physique, mental et social, ce qu'une meilleure hygiène et des structures de soin adaptées ne suffisent pas nécessairement à créer.
Aussi nous pouvons nous demander quel est réellement l'état de la santé des populations dans le milieu urbain. Le modernisme suffit-il à garantir une bonne santé ? Le milieu rural fait état d'une santé inférieure à celle du milieu urbain, mais sur quels critères est basée cette constatation ? Bien que le milieu urbain montre des progrès sanitaires indéniables, les taux de mortalité restent très contrastés, pour quelles raisons ?
Le milieu urbain présente, par opposition avec le milieu rural, un état sanitaire nettement meilleur. Cependant, le milieu urbain est très contrasté, et des différences sont visibles à grande comme à petite échelle. Mais ce qui influe principalement de façon négative sur la santé dans le milieu urbain, c'est avant tout l'environnement de vie de ses habitants. (...)
[...] L'agriculture biologique élimine de nombreux risques sanitaires pour les personnes qui consomme leurs produits, et les rayons consacrés aux aliments biologiques se font encore rares dans les supermarchés et les épiceries qu'on trouve dans les villes. La ville semble donc en apparence un lieu plus confortable pour la santé, plus hygiénique et plus sûre, mais cette image de la ville- hygiène n'est plus aussi vrai, et l'expansion des agglomérations les rend de plus en plus néfaste pour la santé, avec l'augmentation de la pollution, du stress, et le manque d'espaces verts. La concentration très forte de population nuit également à une bonne santé des populations. [...]
[...] Ce confort est encore très rare dans le monde rural, et nuit gravement par son absence à l'hygiène des habitants. L'eau courante permet la pratique de gestes simples et basiques, comme de se laver régulièrement le corps, de nettoyer certains aliments avant de les consommer, ou encore tout simplement de boire une eau plus propre que l'eau récupérée par d'autres moyens. La ville offre également des emplois nouveaux, notamment dans le monde ouvrier, qui sont souvent mieux payés que les travaux ruraux, et bénéficie ainsi à donner plus de moyens aux habitants des milieux urbains ainsi qu'une meilleure situation sociale. [...]
[...] De plus, pour les personnes vivant et/ou travaillant en ville, les entreprises ont généralement des campagnes de prévention pour améliorer les réflexes de santé, et promouvoir cette dernière chez les employés. Il existe peu d'équivalent à ces campagnes dans les régions rurales, où le travail ne se fait généralement pas dans le cadre d'une entreprise (ou alors celle-ci est familiale). Prenons l'exemple du ver de guinée, qui a fait l'objet de campagnes de prévention à partir des années 1980 : celles- ci sont faites sous la forme d'affiches, de spots télévisés, ou d'annonces radiophoniques ; mais les zones rurales des pays concernés par cette maladie ont peu voire pas accès à la télévision, et n'ont pas toujours connaissance des affiches mises sur les murs des villes. [...]
[...] Pourtant, les villes n'ont pas toutes le même taux de mortalité, même pour des villes semblables en taille et en population. Et il ne faut pas non plus oublier le fait que l'OMS définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, ce que une meilleure hygiène et des structures de soin adaptées ne suffisent pas nécessairement à créer. Aussi nous pouvons nous demander quel est réellement l'état de la santé des populations dans le milieu urbain. [...]
[...] Le modernisme suffit-il à garantir une bonne santé ? Le milieu rural fait état d'une santé inférieure à celle du milieu urbain, mais sur quels critères est basée cette constatation ? Bien que le milieu urbain montre des progrès sanitaires indéniables, les taux de mortalité restent très contrastées, pour quelles raisons ? Le milieu urbain présente, par opposition avec le milieu rural, un état sanitaire nettement meilleur. Cependant, le milieu urbain est très contrasté, et des différences sont visibles à grande comme à petite échelle. [...]
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