Les termes Royaume-Uni, Grande-Bretagne et Angleterre recouvrent des entités géopolitiques distinctes et ne sont donc pas synonymes. En effet, le terme de Royaume-Uni désigne l'ensemble des territoires du pays, alors que la Grande-Bretagne comprend les trois «provinces historiques» de l'île de Grande-Bretagne que sont l'Angleterre (England), le pays de Galles (Wales) et l'Écosse (Scotland).
La Grande-Bretagne s'étend sur 975 Km du nord au sud et 530 Km d'est en ouest. L'Angleterre est compartimentée en trois régions de hautes terres : les Pennines au nord, les monts du Cumberland (Lake District) au nord-ouest et la péninsule de Cornouailles au sud (massifs de Dartmoor, d'Exmoor et de Bodmin Moor) et en deux régions de basses terres à l'est (East Anglia) et au sud-est, avec le bassin sédimentaire de Londres. La côte sud-est est bordée de collines crayeuses (Downs). L'Angleterre bénéficie d'un important réseau fluvial qui est largement utilisé. Aucun point du pays n'est à plus de 120 Km de la mer ou d'un cours d'eau remonté par la marée.
[...] Le tout se visite à moins d'une heure en avion de Paris ! Si l'Angleterre souffre, avant tout, d'une série de clichés (les costumes en tweed, l'heure du thé, la famille royale, la nourriture "disons" surprenante), Londres apparaît comme une métropole moderne, dynamique et florissante, suscitant les fantasmes les plus fous. En effet, la capitale britannique, à l'image des grandes métropoles comme New York ou Paris, s'est ouverte à l'international à la fin du XXème siècle, notamment grâce à l'adhésion à l'Union Européenne. [...]
[...] Enfin, comme le recensement de 2001 l'a bien montré, l'éventail des revenus est plus étiré, avec davantage de pauvres ( en en 2001) ; en outre, la prospérité est surtout présente dans une grande moitié sud-est du pays, le très très Grand Londres Si le revenu disponible par foyer est supérieur de à la moyenne nationale, il lui est inférieur de au pays de Galles et en Irlande du Nord, à Glasgow des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté. La fin du déclin ? La question du déclin de l'économie britannique au XX siècle a suscité d'intenses controverses parmi les économistes et les historiens. [...]
[...] Le secteur manufacturier emploie environ des salariés. La Grande- Bretagne a derrière elle un long passé de production navale, automobile, métallurgique, textile, céramique et savonnière. Au XIXe siècle et au début du XXe, les usines fonctionnaient au charbon (provenant des mines anglaises). Elles ont créé beaucoup d'emplois, mais ont aussi énormément pollué l'atmosphère. Aujourd'hui, la qualité de l'air est meilleure, mais le secteur industriel fournit beaucoup moins d'emplois, et d'anciennes villes industrielles telles que Manchester, Birmingham, Newcastle, Leeds, Sheffield et Bradford perdent de leur importance. [...]
[...] En 2006, les trois principaux fournisseurs du Royaume-Uni sont l'Allemagne, la France et les Etats-Unis. La part de marché de la France au Royaume-Uni a augmenté de 1,4 point en 2006 pour s'établir à Celle de l'Allemagne a reculé de 0,9 point pour s'établir à et celle des Etats-Unis s'est stabilisée à en 2006. Il faut toutefois traiter avec prudence les chiffres des échanges bilatéraux avec les pays de l'Union européenne dans la mesure où ils ne sont pas corrigés de la fraude à la TVA. [...]
[...] Les élections municipales de 2000 et 2004 ont vu la victoire de Ken Livingstone, représentant très médiatique de l'aile gauche du parti. Le bilan du premier mandat de Ken Livingstone est cependant mitigé, avec, notamment, peu d'améliorations sur le plan des transports publics, en dehors de l'instauration d'une congestion charge destinée à diminuer le nombre des voitures circulant dans la capitale en imposant à leurs conducteurs le paiement d'une taxe. Ces réformes institutionnelles de fond ont été doublées de quelques mesures plus symboliques, telle l'adoption de la loi sur les Droits de l'Homme (Human Rights Act), en novembre 1998, qui inscrit la Convention européenne des droits de l'homme dans le droit anglais, ou plus ponctuelles, telle l'admission des homosexuels dans les forces armées (2000). [...]
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