Roumanie, processus de transition, région, Ouest, analyse de la région de l'Ouest, disparités régionales, frontières, Serbie, Hongrie
Comme d'autres pays d'Europe de l'Est, la Roumanie se trouve dans un processus de transition avec un niveau relativement bas des disparités régionales, par rapport aux états qui ont une tradition d'économie de marché. Ces disparités ont augmenté rapidement, cependant, et en particulier entre la région de Bucarest-Ilfov (qui comprend la capitale) et d'autres régions. Les disparités interrégionales sont relativement faibles par rapport à l'Union européenne, mais ils ont atteint des niveaux comparables, en termes absolus, à ceux de la République tchèque et la Hongrie. Toutes les régions NUTS II en Roumanie ont un produit intérieur brut (PIB) de moins de 75% de la moyenne de l'UE et par conséquent, ils sont éligibles à un financement des Fonds structurels au titre de l'Objectif Convergence.
[...] On observe une tendance constante du degré d'urbanisation par rapport à 2005, lorsque la population urbaine enregistré représentait 63,6%. Le mouvement naturel de la population est caractérisé par un taux de natalité en baisse et une mortalité très élevée ce qui entraîne un accroissement naturel négatif Un autre problème important pour les villes est l'exclusion de certains groupes défavorisés et marginalisés et leur intégration dans la société. Le cas des minorités ethniques, en particulier les Roms, une population caractérisée par une extrême pauvreté, faible niveau de scolarité et les taux élevés d'abandon scolaire. [...]
[...] Les investissements étrangers directs dans la région de l'Ouest étaient de 1,491 millions d'euros. Afin de stimuler l'environnement des entreprises, il a été soutenu le développement durable des parcs industriels qui offrent un espace pour les activités et les services pour les investisseurs. Les PME cependant, sont affectées par un problème de manque d'innovation et efficacité et surtout d'accords de coopération entre eux, qui pourraient aider à l'innovation. Les PME de la région sont soutenues par des centres de soutien pour les entreprises à ciblage local, et de Réseau Nationaux des Services, de deux parcs technologiques, un parc industriel et des institutions financières non-bancaires, mais ces institutions ne sont pas totalement efficaces à cause des différences spatiales, des disponibilités et du manque des réseaux. [...]
[...] La densité des routes public est de 32,1 km/100 km2 de territoire, étant inférieur à la moyenne nationale de 34,3 km/100 km2 de territoire. De toutes les voies publiques dans la région juste 26% sont modernisées, un pourcentage qui s'approche de la moyenne nationale de La densité des chemins de fer est le deuxième plus grand dans le pays, de 59,4 km/1000 km2, après la région de la capitale. La contribution du réseau de transport ferroviaire dans la vie économique de la région est fort réduite par les causes suivantes: le mouvement lent des trains; des retards dans le temps; des conditions impropres de voyage dans le cas des trains de personnes; lignes ferroviaires non électrifiées dessus de la moyenne nationale; voies de circulation qui ne sont pas correctement entretenus et usées. [...]
[...] Le Banat est confronté à des problèmes de cohésion économique et sociale en raison de quelques disparités entre les zones urbaines et rurales et entre les quatre comtés de la région. Le territoire de la région peut être divisé en deux sous-régions, confrontées à des problèmes structurels différents et des niveaux différents de développement. La première sous-région qui comprend les comptés Arad et Timis sont de plus en plus développé économiquement et socialement. Cette sousrégion est actuellement le terrain de prédilection des investissements productifs étrangers en Roumanie. [...]
[...] La sous-région Hunedoara - Caraş-Severin a connu un fort déclin économique après 1990, et le processus de restructuration qui a eu lieu lentement et avec beaucoup de difficultés, a engendré un chômage très élevé. Sachant que la région montre une forte concentration de la main-d'œuvre licenciements de l'industrie minière, cette population au chômage doit être absorbée par d'autres secteurs. Les investissements dans ces domaines doit nécessairement inclure l'écologisation des décharges et la réhabilitation des sites industriels abandonnés, l'écologisation de l'ensemble du territoire, la modernisation des eaux usées et eau potable. [...]
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