Les mouvements de terrain regroupent une grande variété de phénomènes : affaissements, effondrements, écroulements, glissements, écoulements, etc. En dépit d'une terminologie qui tend progressivement à se fixer, on rencontre encore selon les auteurs quelques différences dans les définitions de ces mouvements.
Il existe de nombreuses classifications des mouvements de terrain en fonction de la nature du matériel déplacé (roches cohérentes, roches meubles riches ou pauvres en « fines »), de la vitesse du déplacement, du facteur déclenchant. On parle aussi parfois de mouvements de masse ; cette dernière expression insiste principalement sur le mode de déplacement (...)
[...] La maîtrise de la circulation de l'eau est une des nécessités les plus fondamentales pour éviter les mouvements de terrain les plus dangereux. Cf. le souci des agents du RTM de drainer le glissement de la Valette à Barcelonnette : drainage superficiel et en profondeur. Les techniques de drainage donnent une riche panoplie susceptible de permettre un meilleur contrôle des mouvements superficiels Les risques liés aux affaissements et aux effondrements de cavités souterraines : mines et carrières Cette question fournit un exemple de risque technologique. [...]
[...] Menaces et contraintes liées aux affaissements et aux effondrements 2. Un risque variable en fonction du type d'occupation des terrains exposés. L'extraction du sel en Lorraine : un risque faible car les terrains sus-jacents sont inoccupés. Les choses sont différentes quand l'extraction du sel s'est faite sous une ville. C'est le cas à Lünebourg en Basse Saxe. Le risque est souvent maximal quand les effondrements ont lieu après l'arrêt de l'exploitation Gérer les risques liés aux affaissements et aux effondrements 1. [...]
[...] Enfin, certains glissements entrent dans la catégorie des mouvements de terrain lents. Une formation de versant constituée de matériaux cohérents, argileux ou marneux, se déplace en masse, le long d'une surface plane ou courbe voire plus complexe Les mouvements de terrain rapides Cette catégorie de mouvements de terrain comprend : - Les effondrements. - Les éboulements, écroulements, certains glissements rocheux et en position limite les chutes individuelles de blocs. - Les glissements rapides. - Les différentes sortes de coulées (mud-flow, debris-flow, laves torrentielles, lahars Les deux premiers groupes sont à dominante gravitaire, les deux seconds à dominante hydrique. [...]
[...] En première analyse on aurait plutôt tendance à considérer les mouvements lents comme des contraintes alors que les mouvements rapides pourraient seuls représenter un risque. Du coup, ne relevant pas vraiment de la problématique des risques, je ne parlerai pas des mouvements lents. Mais avec une nuance tout de même : on parle parfois de l'érosion des sols en considérant qu'il s'agit là d'un risque important pour l'avenir. Cette érosion des sols est le résultat d'une multitude de processus qui peuvent être rapides ou lents, qui peuvent être ponctuels, linéaires ou aréolaires. [...]
[...] tandis que les seconds sans en être totalement indemnes, paraissent beaucoup moins concernés. Inversement, on insiste parfois sur le fait qu'en facilitant l'infiltration des eaux dans le sol la forêt favoriserait les mouvements de masse. La stabilité assurée par les racines, argument recevable pour les petits mouvements de masse, cesse de l'être quand on est en présence de glissements dont la surface de cisaillement se localise plus en profondeur, dans ce cas la forêt glisse avec la formation rocheuse. On a d'ailleurs observé dans l'exemple plusieurs fois évoqué de la Serra das Araras que la forêt avait été impuissante à protéger les versants de l'érosion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture