Le risque climatique fait florès. Une des raisons tient sans doute au fait qu'il se décline à différentes échelles spatiales et temporelles. La canicule de l'été 2003, le passage de Jeanne à Haïti en septembre 2004 et plus récemment (octobre 2005) celui de Katrina, qui dévasta la Nouvelle Orléans, sont encore dans toutes les mémoires.
A une autre échelle, particulièrement prisée à notre époque de mondialisation, on ne peut guère ignorer le « risque » lié à ce qu'on appelle le « global change », le changement climatique qui se profile pour l'ensemble de la planète. Une particularité de ce « risque », c'est qu'on en ignore l'ampleur, qu'on ignore qu'elles en seront les manifestations tangibles (certains phénomènes actuels relèvent-ils déjà du « global change » ?) et qu'on ignore quels seront les espaces concernés. Il est même probable que ce changement apparaîtra selon les lieux et les sociétés comme une bonne ou une mauvaise fortune (...)
[...] Les risques liés à la grêle. Les risques liés aux crues et aux inondations Les temps forts, origine du risque climatique Nous allons d'abord observer que les temps forts sont la manifestation de la violence des processus climatiques, puis qu'ils n'épargnent aucune zone de la planète (mais les risques ne se répartissent pas pour autant de façon uniforme) et nous serons amenés enfin à nous interroger sur la double problématique de l'emprise spatiale et de l'appréhension temporelle des temps forts Les temps forts sont la manifestation de la violence des processus climatiques. [...]
[...] Elle est par ailleurs discutée. Dans la littérature vous pouvez parfois trouver le terme d'oscillation australe en lieu et place de l'expression Niños Phénomènes climatiques générateurs de risques dans la zone subtropicale (localisation entre le Tropique et environ le 40ème parallèle). La zone supratropicale représente 20% de la planète. Parfois on élude l'analyse de cette zone en intégrant le climat méditerranéen aux climats tempérés, en intégrant les façades orientales à la ZIT et en intégrant les espaces centraux aux climats arides transzonaux. [...]
[...] Les différences sont nombreuses : symétrie du cyclone, asymétrie de la tempête ; énergie tirée de l'évaporation de l'eau océanique dans le cas du cyclone, énergie liée aux contrastes thermique pour la tempête etc. Par contre, tout comme les cyclones, les tempêtes apparaissent comme des phénomènes composites qui associent risques anémométriques, hydriques, océaniques Nous y reviendrons. Si les images de la tempête de décembre 1999 (et depuis janvier 2009 celles que la tempête Klaus dans le sud ouest français) restent encore dans toutes les mémoires, des excès, presque aussi importants, sont déjà survenus dans un passé relativement récent. [...]
[...] Le cyclone tourne sur lui-même très rapidement à la façon d'une toupie (le flux est parallèle aux isobares) et il se déplace le long d'une trajectoire tortueuse à des vitesses de l'ordre de 20 à 30 km/h. Généralement les cyclones se déplacent d'est en ouest sur les marges des anticyclones subtropicaux et s'infléchissent parfois en direction des latitudes tempérées. Cf. doc. Satellite et document graphique. L'examen d'une coupe permet de comprendre le mécanisme de l'ouragan : dans la partie centrale la vapeur d'eau issue de l'évaporation est prise dans les courants ascendants et se condense en libérant une forte chaleur latente. En altitude la divergence entretient en quelque sorte le tirage. [...]
[...] Dans certaines régions du globe, on lui préfère le nom de typhon, toujours tiré du grec tuphôn, qui veut dire tourbillon. On parle aussi d'ouragan. Sur les images satellitaires un cyclone ressemble à une tâche blanche (nuages élevés) plus ou moins ronde avec en périphérie des nuages alignés en forme de spirales attirées vers le centre de cette zone, et qui semblent donc tourbillonner : le diamètre total peut excéder le millier de km et il dépasse donc la taille du cyclone proprement dit. [...]
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