La ville est le cadre de vie de plus de 3 français sur 4. L'urbanisation est un phénomène particulièrement marquant du XXe siècle. La France compte plus de cinquante millions de citadins. Les villes ne se distribuent pas équitablement sur tout le territoire. Les zones urbaines actuelles sont sensiblement les mêmes que celles du XIXe siècle.
Les zones les plus urbanisées sont situées dans les régions de vieille industrie et dans les zones anciennes de civilisation (...)
[...] Paris reste un cas à part et se situe au sommet de la hiérarchie urbaine. Plus une ville attire les activités économiques et plus son aire d'influence augmente, elle rayonne sur un espace plus étendu et cela lui permet également d'augmenter sa capacité de commandement. Le fait de disposer de services et de biens rares augmente également l'aire d'influence de la ville. Les aires d'influence entrent souvent en concurrence, deux villes trop proches l'une de l'autre ne peuvent pas augmenter leur aire d'influence de manière trop importante sauf si elles basent leur développement sur la complémentarité et se partagent ainsi une aire d'influence importante. [...]
[...] Le réseau urbain français L'armature urbaine La ville est le cadre de vie de plus de 3 français sur 4. L'urbanisation est un phénomène particulièrement marquant du XXe siècle. La France compte plus de cinquante millions de citadins. Les villes ne se distribuent pas équitablement sur tout le territoire. Les zones urbaines actuelles sont sensiblement les mêmes que celles du XIXe siècle. Les zones les plus urbanisées sont situées dans les régions de vieille industrie et dans les zones anciennes de civilisation. [...]
[...] Le réseau urbain s'organise autour de plusieurs centres, il n'y a pas réellement de centre dominant. Certaines métropoles ont plus d'influence que d'autres : c'est le cas de Paris, de Lyon et de Lille. Paris est au cœur du réseau urbain, résultat d'une longue tradition centralisatrice, les autres villes sont subordonnées à la capitale. La politique urbaine cherche aujourd'hui à mieux articuler les réseaux urbains, à réduire les inégalités, à désenclaver les espaces les plus excentrés, les moins bien reliés au réseau. [...]
[...] La politique urbaine cherche à assurer une cohérence à l'échelle européenne. Lorsque l'on étudie les réseaux urbains on s'aperçoit que les villes sont très hiérarchisées : les villes s'organisent selon leur importance démographique, il y a les petites villes, celles qui comptent moins de habitants, les grandes villes qui comptent de à habitants qui ont une aire d'influence sur plusieurs départements, et enfin il y a les métropoles, elles ne sont pas nombreuses et comptent plus d'un million d'habitants : Paris, Bordeaux, Toulouse Ces métropoles sont des centres industriels, tertiaires, culturels, elles sont situées sur les grands axes de circulation, elles sont les seules capables de rivaliser avec les capitales régionales européennes qui sont généralement beaucoup plus peuplées. [...]
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