Le Brésil est la première puissance économique du tiers-monde. L'agriculture oppose un secteur moderne, constitué des cultures extensives du littoral, du Sud, et du Sud Est, et des grands élevages bovins du Mato Grosso et de l'Amazonie, à une agriculture vivrière pauvre.
Au Brésil, à l'heure actuelle il existe une lutte entre latifundios (grandes propriétés) qui ont un grand pouvoir au niveau du pays et les minifundios qui correspondent à l'agriculture pratiquée par les petits paysans.
L'agriculture est au centre de l'économie brésilienne. La puissance de cette dernière provient des capitaux étrangers, de la main-d'œuvre qui a afflué dans les années 60 et des voies de communication qui ont permis la mise en valeur d'espaces encore incultes et facilité les échanges (exemple de la transamazonienne). Les latifundios et les minifundios sont donc les deux principales structures agraires, leur disparité a eu pour conséquence la création de réformes agraires sur fond de conflits sociaux.
[...] Plus de deux tiers vit en dessous du seuil de pauvreté (paysans dans les minifundios). La modernisation des méthodes agricoles a creusé les inégalités sociales, car la grande propriété a su tirer parti de cette modernisation, de l'ouverture de cette agriculture au marché mondial. Globalement on produit plus avec moins de personnes. Toutefois il semblerait que l'on produise moins bien. Les personnes touchées par le mal développement sont généralement des paysans pauvres comme les paysans sans terre. Cela est d'autant plus grave que la misère touche des gens de plus en plus jeunes. [...]
[...] De plus, cela n'a pas entraîné un développement social. A cela s'ajoute le fait que les surfaces agricoles exploitables au Brésil sont minuscules par rapport à la taille du pays, cela est dû au climat et à la situation géographique du pays. Le Brésil est le pays le plus inégalitaire de la planète. Cette inégalité est visible dans les villes elles-mêmes où richesse et pauvreté (favelas) se côtoient, mais également dans le domaine agricole où les fazendas (grandes exploitations) s'opposent au minifundios. [...]
[...] De plus, l'inégalité de la distribution des sols et le manque de terre provoquent la migration des petits paysans vers les villes. Les favelas, qui sont des bidonvilles, accueillent ces derniers. Trente millions de personnes en moins de vingt ans ont quitté les campagnes pour les villes. Les favelas se sont multipliées dans les mégapoles brésiliennes. Là les personnes vivent dans des conditions précaires. III) LES SOLUTIONS TROUVEES POUR RESOUDRE LE PROBLEME DES INEGALITES Les réformes agraires Les réformes agraires ont pour objectif une meilleure répartition des terres. [...]
[...] Paris : Larousse Vol p802-809. Brésil. In Larousse encyclopédie en couleurs. Paris : Larousse Vol p1260-1266. Dictionnaires encyclopédiques Brésil. In Dictionnaire Hachette encyclopédique. Paris : Hachette Brésil. In Maxidico sous la dir. De Laure Mistral. Paris : Editions de la connaissance Périodique ANONYME. Brésil.Bilan du monde junior Hors série, p13. [...]
[...] Les applications de ces réformes Tous les gouvernements brésiliens parlent depuis 1891 de réforme agraire et de redistribution des sols. Les militaires qui furent au pouvoir de 1964 à 1984 inscrivent ce projet dans la constitution de 1967, mais ne le firent jamais appliquer. Lors de l'ouverture démocratique, la Nova Republica reprend le projet, mais les grands propriétaires s'organisent et s'arment. Le 10 mai 1988, l'Assemblée Constituante plie et s'oppose aux expropriations sans lesquelles la réforme agraire devient impossible. Depuis, rien n'a été fait dans le sens d'une meilleure distribution, ni même d'une plus grande défense des petits propriétaires face aux grands. [...]
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